Ce jeudi, une journée de mobilisation sociale a réuni des milliers de manifestants en France. À Marseille, plus de 4.000 personnes, selon la préfecture ont défendu leur pouvoir d'achat. Les manifestants réclament la hausse des salaires.
Aujourd'hui, plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Marseille pour réclamer plus de pouvoir d'achat et l'augmentation des salaires. En France, il y avait près de 200 rassemblements, à l'appel de plusieurs syndicats.
Le cortège à Marseille est parti des Réformés (1er), puis s'est déplacé à la Cannebière et au cours Lieutaud. Ils ont terminé leur marche devant la Préfecture.
Jean-Luc Mélenchon, chef de la France insoumise, était en tête du cortège ce matin.
Avec beaucoup de retard, c'est sur le refrain "Encore une grève pour défendre nos valeurs" que le cortège s'est élancé.
Défendre le pouvoir d'achat
Une manifestante défend "l'égalité des salaires". Elle regrette que tout le personnel médical n'ait pas reçu la prime Ségur.
Une autre revient sur l'augmentation du coût de la vie : "Le petit chèque qu'on nous a donné de 100 € pour le gazole, l'essence, tout ça, c'est difficile. Cette année, j'ai eu 320 € d'augmentation de gaz et 58 € d'augmentation d'électricité", détaille la manifestante au micro d'Estelle Mathieu et Nicolas Chaix-Bryan, nos journalistes sur place.
Il faut augmenter les salaires.
Un manifestant
"Si le système n'est pas en mesure de contenir l'augmentation des prix, il faut augmenter les salaires", lance un des participants.
La réforme des retraites
Au-delà de leurs revendications liées au pouvoir d'achat, la manifestation d'aujourd'hui a surtout une valeur de test avant les prochaines mobilisations sur la réforme des retraites.
"Les retraités, c'est un enjeu de société. Monsieur Macron ne semble pas vouloir le comprendre. Il veut faire passer sa nouvelle loi avec un amendement ou un 49.3. Ce n'est pas du tout démocratique", affirme une manifestante.
"Aujourd'hui, on est en train de tout perdre et si on ne se mobilise pas, ce sont nos générations et les générations d'après qui vont morfler", répond une autre manifestante.
Ces milliers de participants ont une certitude aujourd'hui : ce rendez-vous-là est le premier.