Alors qu'il n'a pas encore déclaré sa candidature, le premier meeting de campagne d'Emmanuel Macron est annoncé pour le 5 mars à Marseille.
Selon La République en Marche, Emmanuel Macron tiendra son premier meeting, en vue de la présidentielle, le samedi 5 mars prochain, à Marseille au Parc Chanot.
Une annonce relayée en fin de matinée par l'Agence France Presse qui assure tenir cette information de trois sources de LREM, alors que le chef de l'Etat n'a pas encore officiellement déclaré s'il était ou non candidat à sa réélection.
Une source gouvernementale évoque "trois gros meetings" de campagne pour Emmanuel Macron, "dont Marseille et un autre dans l'ouest de la France".
Interrogé à la sortie du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a esquivé en soulignant qu'"il n'y a pas de mystère sur le fait que des formations politiques, y compris de la majorité, anticipent la candidature" du président, tout en appelant à se "méfier des bruits qui circulent".
Pour l'heure, aucune "confirmation officielle"
Dans la cité Phocéenne, les soutiens à Emmanuel Macron se refusent à commenter pour l'instant cette information qui, selon eux, n'auraient pas été confirmée par l'Elysée.
"Il n'y a pas de confirmation officielle, c'est le seul élément que je peux vous donner. Tant qu'il n' a pas de confirmation officielle, je n'en dirais pas plus", indique Bertrand Mas-Fraissinnet, référent départemental des Bouches-du-Rhône de La République en Marche.
"Au plus haut sommet de l'organisation de campagne, on nous dit ceci : non, pas de candidature = pas de meeting confirmé. Des pistes sont à l'étude mais il n'y a rien de confirmé à ce stade. Je pourrais réagir avec plaisir si c'était sûr, mais pour le moment, je ne confirme pas cette information", précise Pascal Chamassian, chargé de l'organisation de la campagne LREM 13.
En pleine crise ukrainienne, le Président Macron a repoussé la question de sa candidature au plus près du 4 mars, date limite du dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel.
Le chef de l’Etat se dit très attaché à l’idée de prouver qu’il préside "jusqu’au dernier quart d’heure", affirme son entourage à l'Agence France Presse.
Cette situation a provoqué une série de critiques de la part de l’opposition, qui lui reproche de se "cacher" et de faire campagne sans le dire.
Emmanuel Macron très attendu à Marseille
Déjà attendu les 7 et 8 février dernier dans la cité Phocéenne pour un nouveau point d'étape sur les avancées de son plan Marseille en Grand, le chef de l'Etat avait dû y renoncer. Il devait notamment participer au Forum des mondes méditerranéens, en présence des membres de la société civile.
Une absence justifiée, du côté de l'Elysée, par "une actualité internationale chargée", notamment sur le front russo-ukrainien.
Relayé par l'AFP, un sondage Elabe publié ce mercredi 23 février, annonce Emmanuel Macron toujours en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle.
Avec 24,5%, il devancerait Marine Le Pen (RN) à 18%, tandis qu'Eric Zemmour (Reconquête!) serait stable à 13,5%. Valérie Pécresse (LR) chuterait à 11,5%, juste devant le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon(11%).
Les candidats ont jusqu'au 4 mars pour déposer auprès du Conseil constitutionnel la liste de leurs 500 parrainages. Mais Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon peinent encore à les rassembler.