Alors qu’Emmanuel Macron devrait être à Marseille samedi prochain pour son premier meeting, le président de la Région Sud-Paca Renaud Muselier vient de lui apporter son soutien pour les élections présidentielles à venir.
"Par ce choix, Renaud Muselier, chiraquien historique, reste ainsi encore et toujours fidèle à ses valeurs humanistes" s'est exprimé Hubert Falco, maire de la ville de Toulon, sur son compte Twitter.
La nouvelle est tombée hier soir. Renaud Muselier soutiendra le candidat potentiel de la République en Marche. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Renaud Muselier estime que "la candidature de Valérie Pécresse va entériner la mort des Républicains", parti (LR) qu’il avait quitté en novembre dernier.
"La France est le pays du monde dont l’économie repart le plus vite. Le chômage est au plus bas depuis 2008. Celui des jeunes est 10 points en dessous de nos partenaires espagnols, italiens ou grecs. Qui, dans cette campagne, a la prétention de dire qu’il aurait un meilleur résultat ?" questionne-t-il.
Pour l’élu marseillais Renaud Muselier, la réponse est toute trouvée. Aucun candidat n’est "au niveau pour ces élections". C’est pourquoi il affirme soutenir et voter "pour Emmanuel Macron, après mûre réflexion et sans aucune hésitation" estimant que "son expérience est un atout". Un mandat de cinq ans marqué par les Gilets jaunes, la crise sanitaire ou encore la montée de la violence.
Une décision approuvée, également, par Christian Estrosi, le maire de la ville de Nice.
C’est à Marseille qu’Emmanuel Macron devrait tenir son premier meeting samedi prochain 5 mars pour lancer sa campagne. Renaud Muselier, en lui apportant son soutien, "ne rejoint pas pour autant la République en Marche ni aucun autre parti politique", information confirmée par son attaché de presse aujourd'hui.
Tout comme Renaud Muselier et Christian Estrosi, Hubert Falco explique leur choix d'avoir quitté le parti LR "pour rester fidèles à nos valeurs et à nos convictions, dans la lutte contre les extrêmes notamment." Enfin, pour décrire son ami président de la région, le maire de Toulon n'hésite pas à parler d'un "homme libre (...) qui a su fédérer".