Près de 1 000 sapeurs-pompiers restent positionnés sur le terrain, prêts à intervenir au moindre départ de feu. C'est deux fois plus que les effectifs habituels.
Déjà placé en alerte rouge pour la journée du vendredi 4 août, le département des Bouches-du-Rhône présente encore ce week-end un "risque d'incendie très élevé", le niveau de vigilance maximal selon les critères de Météo France, qui vient d'actualiser sa carte de prévision des feux de forêts.
Le département du Var est, lui aussi, placé en alerte rouge, pour la seule journée de dimanche.
Les pompiers sur le qui-vive
Conséquence de ce risque d'incendies très élevé, dû à l'effet combiné du mistral, de la chaleur et de la sécheresse, les effectifs de sapeurs-pompiers ont doublé dans les Bouches-du-Rhône, passant de 500 à 1 000, dont une colonne de renfort.
Ce dispositif reste le même au moins pour la journée de samedi. Le déploiement d'un si grand nombre d'hommes sur le terrain permet d'intervenir au plus vite en cas de départ de feu.
Ainsi, un incendie s'étant déclaré à Istres a pu être rapidement maîtrisé vendredi, les flammes ayant parcouru un hectare seulement de végétation, comme le précise le Service départemental d'incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (Sdis 13) sur Facebook :
Plus tôt dans l'après-midi, les pompiers sont venus à bout encore plus rapidement d'un autre départ de feu à Mouriès, au pied des Alpilles : les flammes n'ont pu parcourir que 750 m² de végétation.
À Grans, toujours dans les Bouches-du-Rhône, un petit départ de feu a également pu être maîtrisé presque instantanément.
Enfin à Marseille, un feu a pu être éteint à l'Estaque, grâce à l'intervention du bataillon de marins-pompiers. 600 m² de végétation a brûlé.
Dans ces conditions, de nombreux massifs forestiers restent fermés ce week-end dans les Bouches-du-Rhône. Avant toute sortie, il faut se renseigner sur la carte d'accès aux massifs qu'actualise quotidiennement la préfecture, disponible à cette adresse.
Tout contrevenant ne respectant pas ces règles est passible d'une amende de quatrième classe et de poursuites pénales, ainsi que d'une amende pouvant aller jusqu'à 3 750 euros en cas d'incendie (article R322.5 du code forestier).