Un appel signé par une vingtaine d'organisations demande l'autorisation immédiate de débarquer 573 personnes sauvées du naufrage en Méditerranée. Faute de trouver un "port sûr", les navires, dont celui de SOS Méditerranée, sont contraints de rester en mer, dans des conditions sanitaires difficiles.
Voilà plus de 17 jours que certains rescapés secourus par les navires d'ONG sont toujours bloqués en mer. Ils sont 573 au total, répartis sur 4 bateaux. Originaires du continent africain, ils tentaient de rejoindre l'Europe sur des radeaux de fortune.
"Les personnes à bord de nos navires ont vécu des événements traumatisants au cours de leur périple. Sauvées d'une mort imminente, elles ont besoin d’urgence de services médicaux spécialisés" écrivent les signataires d'un appel lancé lundi soir.
Parmi eux, Emmaus, Oxfam ou encore action contre la faim.
L'Italie et Malte refusent toujours d'accueillir ces migrants. Les organisations signataires demandent donc à la Commission Européenne d'intervenir "afin qu'un lieu sûr soit assigné immédiatement."
Elles demandent également que des discussions soient entamées au niveau européen et appellent les états membres côtiers de la méditerranée "à respecter leurs obligations au regard du droit international".
Cette situation est récurrente rappelle SOS Méditerranée. L'ONG peine régulièrement à trouver un port pour débarquer les personnes sauvées en mer, proche de la zone où se réalise la majorité des sauvetage. La plupart des migrants partent de Libye.
234 personnes s'entassent à bord du "Ocean Viking", le bateau de l'ONG SOS Méditerranée, basée à Marseille.
Le gouvernement Italien d'extrême droite s'est exprimé dimanche sur ces personnes bloquées en mer et autorisé le débarquement uniquement des personnes mineures ou malades.