VIDÉO. "Évidemment, je me retire" : la secrétaire d'État Sabrina Agresti-Roubache, fidèle amie des Macron, se désiste

Arrivée troisième (23,6 %) dans la 1ere circonscription de Marseille, la secrétaire d'Etat chargée de la Ville Sabrina Agresti-Roubache se désiste en faveur de la représentante du Nouveau Front populaire, Pascaline Lécorché (26,9 %), pour faire barrage à la candidate RN, Monique Griseti, arrivée en tête (45,5 %).

"Ce soir, le choix a été clair. Évidemment, je me retire. Comme en 2022, le candidat de la Nupes l’avait fait (…) Ce n'était même pas imaginable que je puisse me maintenir dans ces conditions", a annoncé la secrétaire d'Etat chargée de la Ville Sabrina Agrest-Roubache depuis son QG à Marseille après l'annonce des résultats des élections législatives anticipées, ce dimanche 30 juin.

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Arrivée troisième (23,6 %) dans la 1ere circonscription de Marseille, la députée sortante se désiste en faveur de la représentante du Nouveau Front populaire, Pascaline Lécorché (26,9 %), pour faire barrage à la candidate RN, Monique Griseti, arrivée en tête (45,5 %).

>>> la réaction de la secrétaire d'Etat en fin de soirée le soir du premier tour sur cette vidéo : 

Les échecs ça arrive, le déshonneur on ne s’en remet jamais.

Sabrina Agresti-Roubache, Ensemble

France 3 Provence-Alpes

durée de la vidéo : 00h05mn37s

Réaction de la Secrétaire d'Etat Sabrina Agresti-Roubache après les résultats au soir du 1er Tour dans sa circonscription de Marseille. • ©France Télévisions

"Face à un tsunami"

"On a mené le combat comme on a pu, on a fait face à un tsunami. Ce soir les habitants de la 1^re circonscription ont décidé de placer l’extrême droite à 45 %. En tant que fille des quartiers populaires, il me tarde qu’on me rende ma ville", a-t-elle ajouté, précisant "les échecs ça arrive, le déshonneur on ne s’en remet jamais".

"Les Marseillaises et les Marseillais doivent se regarder, ils sont pour beaucoup des enfants d’immigrés. Si leurs parents avaient eu à affronter 45 % de RN, pas pour profiter, pour travailler... nous ne serions jamais devenus Français", a-t-elle conclu.