"Made in Marseille" l'info 100 % positive qui combat le Marseille bashing

Une jeune Marseillaise lance une nouvelle revue en ligne consacrée à la région marseillaise "Made in Marseille". Pour monter son projet, Julia Zecconi fait appel aux dons des internautes qui ont jusqu'à mardi pour participer à la création du site.

"Made in Marseille" se décrit comme "le premier média marseillais d'informations positives". A la Une, pas de règlement de comptes, de grèves, de drogue saisie ou de clientélisme. Son fonds de commerce, c'est l'information qui valorise Marseille. Du 100 % positif.

" Le ton est décontracté, facile d'accès. La mise en forme très magazine. Je veux surtout attirer les jeunes, les 20-40 ans, et leur redonner envie de lire, de se faire plaisir. Surtout, je veux lutter le Marseille bashing ambiant,


explique Julia Zecconi, 28 ans, la fondatrice du site et pour l'heure unique rédactrice. Elle entend se positionner sur un créneau différent de celui des grands sites d'information régionaux ou du site marseillais Gomet lancé il y a quelques mois autour du projet de la grande Métropôle. 

"Il y a de la place pour un autre traitement de l'info à Marseille, pour parler de culture, d'expo, mais aussi de sport ou d'urbanisme et traiter les actualités constructives qui valorisent la compréhension du territoire".


Urbaniste de formation, Julia Zecconi a fait ses premières armes sur internet avec la création d'un site sur l'architecture et l'urbanisme avant de devenir pigiste à Aubagne pour La Provence. Sa nouvelle revue en ligne a fait son apparition au mois de novembre dans une "version test". 

Financement participatif

Avec un relais dans les réseaux sociaux, Facebook et Twitter, Made in Marseille attire chaque jour 4.000 visiteurs.
Un début prometteur. La revue ne s'adresse pas qu'aux Marseillais, 15 % des lecteurs sont sur Paris. Aujourd'hui, la jeune femme ambitionne de pérenniser le site dans une forme plus aboutie, de s'équiper en matériel vidéo professionnel et de lancer une campagne publicitaire. Pour cela, elle en appelle aux internautes et vient de lancer une opération de financement participatif.
L'objectif est de récolter 4.000 euros, pour l'instant, les promesses atteignent 2338 euros, soit 57 %. Il reste 5 jours pour relever le défi. Pour la directrice de publication, qui fonctionne actuellement en auto-entreprise installée chez elle, c'est le seul moyen de pouvoir se lancer rapidement. Elle se laisse jusqu'à septembre pour juger de la viabilité économique du site et pouvoir se verser un salaire.

Je vise 6.000 visiteurs d'ici la fin de l'année, c'est ce que faisait Marsactu sur les trois dernières années et j'en suis déjà à 4.000.  Je vais m'appuyer sur des partenaires locaux et je pourrai embaucher un pigiste. Mais si le financement participatif de 4.000 euros n'est pas atteint ce sera très compliqué..."


reconnaît Julia qui vient cette semaine de remporter le deuxième prix d'un concours d'entrepreneur doté de 1.800 euros. De quoi tenir un mois et demi de plus, mais sans le soutien des internautes, l'aventure de Made in Marseille pourrait bien tourner court.

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