Les huit restaurants de la plage de la Pointe Rouge à Marseille, ont été mis en demeure de libérer le Domaine public maritime (DPM) qu'ils occupent avant la fin octobre. Passée cette date, leurs constructions en dur devront être démolies.
C'est une mauvaise nouvelle pour les huit restaurants de la Pointe Rouge et leur centaine d'employés. La mairie de Marseille a décidé de gérer elle-même le Domaine public maritime (DPM), à la place de l'Etat. Pour cela, elle doit mettre de l'ordre... Et se mettre en conformité avec la loi Littoral, en vigueur depuis 1986..
Après avoir récupéré les plages des Catalans et de la Verrerie et contraint les restaurant "La Calypso" et "Chez Dédé" de libérer l'espace public, la mairie s'attaque cette fois-ci à la plage de la Pointe Rouge où sont installés huit restaurants. Certaines de ces enseignes existent depuis une cinquantaine d'années.
Une pétition de 10 000 signatures
Cette semaine, les restaurateurs ont reçu une mise en demeure envoyée par le préfet, leur demandant de respecter la loi Littoral. Tout construction en dur empiétant sur le Domaine public maritime (DPM) devra être détruite. C'est le cas pour tous les restaurants, qui ont déployé leurs tables sur la plage. Leurs locaux situés sous le bâti de la route, ne sont pas concernés.Pour les habitués, le plaisir de manger "les pieds dans l'eau" est à défendre. Une pétition a été lancée et a déjà récolté près de 10 000 signatures.