A Marseille, les surveillants de prison restent mobilisés

Depuis l'ouverture du nouveau bâtiment de la prison des Baumettes, les surveillants marseillais n'ont de cesse de dénoncer une dégradation de leurs conditions de travail. Après un rassemblement ce matin, une délégation a été reçue en préfecture.

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Le syndicat pénitentiaire des surveillants avait donné RDV à ses adhérents à 6 heures ce matin devant les portes du nouveau centre pénitentiaire de Marseille. Ils étaient une cinquantaine réunis pour dénoncer, une nouvelle fois, les conditions dans lesquelles, au quotidien, ils doivent assurer leurs mission. 

Pourtant, beaucoup d'espoir était né il y a quelques semaines de l'ouverture de "Baumettes II". Le bâtiment flambant neut était censée améliorer les conditions de détention des personnes incarcérées, et par conséquent les conditions de travail des surveillants. Or, à écouter ces derniers, la situation aurait depuis empiré.

En cause notamment, la privatisation du service des cantines. Le syndicat déplore une mauvaise gestion et le manque de qualification du personnel civil.

A cette situation s'ajoute un manque d'effectif. Vingt postes supplémentaires avaient été promis par le ministère de la justice mais les surveillants des Baumettes les attendent toujours.

Au quotidien, 44 gardiens sont en charge de plus de 1800 détenus.

Ce matin, une délégation a été reçue en préfecture pour rendre compte d'une situation jugée "explosive" par le syndicat pénitentiaire des surveillants.

Le reportage de Alexandre Lepinay et Xavier Shuffenecker :

 

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