Les surveillants pénitentiaires maintiennent la pression et poursuivent leur mouvement de grève. Les organisations syndicales rencontrent aujourd'hui la ministre de la Justice pour tenter de trouver des solutions des garantissent la sécurité des agents.
A 6H00, ce jeudi 14 mars, une poignée de surveillants pénitentiaires bloquait l'entrée du centre de détention de Salon-de-Provence. C'est le 7e jour de grève et de blocus total. Chaque jour c'est le même scénario, personne ne rentre ni ne sort de l'établissement jusqu'à leur évacuation par les forces de l'ordre.
Les surveillants pénitentiaires réclament plus de sécurité, plus de personnels et une revalorisation des salaires.
indique Jessy Zagari, délégué régional Force Ouvrière pénitentiaire.En début de semaine à Beauvais, dans le quartier d'évaluation des radicalisés (QER), un détenu a étranglé un surveillant. Il a été sauvé par un autre surveillant qui était à proximité
Depuis le début de l'année, 113 agressions contre des gardiens ont été recensées et ce chiffre augmente chaque jour.
Sur les revendications, le directeur de l'administration pénitentiaire ne serait pas opposé à équiper les surveillants d'armes non létales, comme le taser, il ne serait opposé au classement des établissements en fonction de la dangerosité des détenus et il ne serait pas contre la palpation des familles lors des visites aux parloirs, ce qui est pour le moment interdit.
Ces revendications doivent être validées par la ministre de la Justice, les organisations syndicales vont rencontrer Nicole Belloubet aujourd'hui.