Une salle, deux ambiances
Charlie, Lilou et Max s'amusent avec insouciance autour de la table basse. Loin des soucis de leurs parents, ils ont déballé leurs jouets et doudous en plein milieu de la villa.A quelques mètres, Linda, assistante sociale habitant La Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône, est au téléphone. Elle a trois jours pour trouver une solution afin de garder ses enfants.

Linda négocie avec son employeur
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© Marie-Agnès Peleran / FTV
S'adapter au jour le jour
Linda a pensé à la famille, et notamment les grands-parents, mais le contexte n'est pas évident : "J’ai une maman qui est très malade, on ne va pas véhiculer des choses inutiles", se résonne la mère de famille.Son époux, enseignant, pourrait idéalement rester à la maison avec les enfants. Mais là encore, rien n'est moins sûr.
Pour l'instant, l'assistante sociale prévoit d'alterner avec son mari pour garder les trois petits. "On va s'adapter au jour le jour", finit-elle par lâcher, faute d'avoir trouvé une solution miracle à son casse-tête.Mon mari pourrait être réquisitionné pour assurer un service d’accueil des enfants des personnels soignants, indispensables à la gestion de la crise.
Si le télétravail est impossible, Linda peut demander un arrêt de travail. Les employeurs ont accès à un nouveau service en ligne, declare.ameli.fr, afin de simplifier la procédure.
Profiter du confinement pour "se retrouver"
Entre deux cris, Linda positive : "Il y a des interactions un peu bruyantes mais généralement ça fonctionne bien. J’ai la chance qu’ils sachent jouer ensemble, ils savent s’occuper seuls".
© Marie-Agnès Peleran /FTV
La famille bouilladissienne, y voit une opportunité pour "se retrouver" et "se redécouvrir dans un rythme plus calme".