Covid: Edmund Platt va marcher 700 km, de Marseille à Paris pour lutter contre la pollution des masques à usage unique

Top départ pour Edmund Platt de la gare Saint Charles de Marseille ce jeudi. Il s'est lancé dans une marche contre les déchets. Et plus particulièrement contre les masques. Il va sensibiliser les plus jeunes sur la problématique des déchets sauvages par des interventions dans les écoles.
 

Il est anglais et veut nettoyer la France. Lui, c'est Edmund Platt.

Fondateur de "one piece of rubbish", "un déchet par jour", il lutte contre la pollution et les emballages plastiques notamment.

Son challenge depuis cinq ans, consiste à ramasser "un déchet par jour", le jeter dans une poubelle et poster sur les réseaux sociaux son geste pour créer "l'effet boule de neige".

En plus du challenge, Edmund organise de nombreuses collectes de déchets à Marseille pour nettoyer les plages et différents quartiers tout au long de l'année.

Son nouveau défi ?

Parcourir à pied les 700 km qui séparent Marseille et Paris, en utilisant le parcours TGV en sept semaines.

Une aventure réalisée avec Frédéric Munche, un autre militant de "un jour, un déchet".

Il va s'arrêter dans les principales villes desservies par le train à grande vitesse pour y ramasser des déchets et faire de la sensibilisation auprès des plus jeunes.
 
Depuis cinq ans, son combat avec l'association "un déchet par jour", invite les gens à reduire leur consommation de plastique, les masques sont devenus sa nouvelle cible.

"C'est un danger pour la nature parce que c'est un plastique à usage unique" explique Edmund Platt.

On les utilise depuis mars et pourtant ils ont envahi la faune et la flore.

"La pandémie fait que le plastique se retrouve dans la nature. 75% de ces masques ne sont pas recyclés et finissent dans la mer", insiste le fondateur de "un déchet par jour".

 Un appel national

"J'ai envie de faire appel à tout le monde pour dire de faire attention avec ces masques, choisissez plutôt des masques en coton lavables et réutilisables", préconise Edmund platt.

Selon l'écologiste marseillais, "100 millions de masques à usage unique sont importés par semaine en France".

Une pollution que l'on retrouve d'ailleurs sur toute la planète, pas seulement en France.

"J'aimerais que cette problématique soit traitée comme une grande cause nationale. Stop à l'usage du plastique unique" espère Edmund Platt. 

Il a d'ailleurs une conception particulière du recyclage.

" Je recycle des masques que je trouve par terre, je les lave et je les utilise moi-même "

Sensibilisation des plus jeunes

"Le but est d'aller dans une quatorzaine d'écoles, sensibiliser les jeunes, communiquer avec eux, avoir leur retour sur la problématique, parler des alternatives qu'ils peuvent avoir dans leur vie. Voir quels petits pas on peut faire ensemble pour aller vers la réduction des déchets plastiques" détaille Edmund Platt.

Pour l'écologiste marseillais, "La problématique du plastique dans les océans est une cause plus importante que le covid" .

Son arrivée à Paris est prévue le 19 novembre.

Date de sortie nationale de son livre " L’anglais qui voulait nettoyer la France ".  Ce livre raconte son périple en 2017 et ses 8000 km autour de la France.

"Prenons soin de la France et de notre planète" conclut-il.
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