Covid 19 : revivez le point sur l'épidémie de l'Agence régionale de santé Paca

Près de deux semaines après le début du confinement, l'Agence régionale de santé (ARS) Paca a livré, lundi, les derniers chiffres de l'évolution de la pandémie de coronavirus dans la région.

La tension monte. L'afflux croissant de malades du Covid 19 dans les services de réanimation oblige les hôpitaux à reporter de plus en plus d'activités chirurgicales et médicales, sous le contrôle des Agences régionales de santé (ARS) qui leur demandent "d'armer" toujours plus de lits de soins critiques. Dans la région Paca, plusieurs départements ont déjà dû prendre ce type de décisions qui ne sont pas sans conséquences pour la santé des patients. Suivez en direct, la conférence de presse de l'ARS Paca sur France 3.11h30. Une décélaration fin novembre. "Si nous avons un ralentissement du nombre de contaminations journalières, ce sera un signe positif qui se traduira dans  8 à 12 jours par une décélération des hospitalisations et encore après des admissions en réa, mais on est sur un temps assez long, estime le directeur de l'ARS Paca Philippe de Mester, qui rappelle l'importance de respecter le confinement. 

11h25. Les hôpitaux privés jouent le jeu. Ils participent pleinement à la prise en charge des malades Covid. Le nombre de lits de médecine Covid est de 2000 entre publics et privés avec une répartition de 75%-25%, indique le directeur de l'ARS Paca. L'objectif est selon lui de pouvoir disposer de 2400 à 2500 lits dans les prochaines semaines. 

11h05. Le pic la dernière semaine de novembre. Selon les prévisions de l'Institut Pasteur, une inflexion de l'épidémie peut être espérée vers le 22 novembre. Le pic pourrait intervenir dans la dernière semaine de novembre selon le directeur de l'ARS. 

11h02. Des camions frigorifiques loués pour délester les morgues. Le directeur général de l'ARS confirme en partie que des camions frigorifiques ont été loués à La Timone. Ce "recours à des structures externes" reste limité pour répondre à la saturation des morgues de certains établissements. "La situation n'est pas catastrophique, elle est sous contrôle", souligne Philippe de Mester qui précise que des solutions ont été trouvées avec les sociétés de pompes funèbres".

11h00. Des transferts intrarégionaux de patients. Huit patients ont été transférés vers la Bretagne, notamment dans le Vaucluse. Il n'y a pas d'autres évacuations sanitaires prévues pour laisser la priorité aux régions Hauts de France et Auvergne Rhône Alpes les plus touchées. "On favorise les solutions intrarégionales", déclare Philippe de Mester.

10h55. Hausse des cas en Ehpad. L'ARS note une forte augmentation des clusters en Ehpad. On est passé de 89 clusters le 1er octobre à 182 à ce jour.

10h50. Les opérations non urgentes déprogrammées. Le 5e palier de l'échelle de gestion de crise a été atteint pour répondre à la montée en puissance de l'épidémie. Il prévoit la déprogrammation de toutes les interventions non urgentes dans les hôpitaux privés et publics pour quatre semaines. "Il ne s'agit pas d'une déprogrammation totale", insiste le directeur général de l'ARS. Les activités d'urgence en neurochirurgie, cancer, greffes et prélèvements, soins de maladies chroniques, IVG sont maintenues. 

10h45. Montée en puissance des moyens de réa. L'ARS annonce 760 lits armés en réanimation à ce jour contre 450 initialement, l'objectif est d'atteindre les 820 lits de réa. 

10h40. Environ 30 décès par jour. "La deuxième vague est une réalité en Paca, déclare Philippe De Mester le directeur de l'ARS Paca. Selon lui, il y a une accentuation de la circulation du virus depuis deux semaines. Une trentaine de personnes décède chaque jour en Paca. 503 personnes sont hospitalisées en réanimation et d'ici ce soir le seuil des 3200 patients Covid en hospitalisation sera dépassé. "C'est une des cinq régions où la situation est la plus difficile," note Philippe de Mester.

Des opérations déprogrammées. Les opérations chirurgicales sont déprogrammées depuis le vendredi 5 novembre dans la soirée. Seules les opérations urgentes restent encore maintenues. Une décision prise face au nombre croissant d'hospitalisations et de réanimations liées au Covid19 dans les Bouches-du-Rhône.

Des morgues débordées. Pour faire face au nombre croissant de décès, des camions frigorifiques ont été loués à Marseille, ils sont positionnés devant certains hôpitaux de la ville. Un dispositif qui avait déjà été mis en place lors de la première vague.

Un bilan lourd. Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, 1.843 personnes sont mortes des suites du virus dans la région dont 341 dans les hôpitaux de Marseille.

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