L'année 2018 est l'année internationale des coraux. A Monaco, 80 chercheurs sont réunis toute la semaine pour trouver des solutions aux menaces qui pèsent sur les récifs coralliens. D'ici 2050, si rien n'est fait, plus de 40 % de ces récifs qui abritent la biodiversité auront disparu de la planète.
L'année 2018 est l'année internationale des récifs coralliens. La France en assure la co-présidence d'IYOR 2018. Face à l'urgence climatique qui pèse sur ces écosystèmes qui abritente la biodiversité des océans, l'enjeu est de taille ! D'ici 2050, si rien n'est fait, plus de 40 % des récifs auront disparu de la planète.
Disparition d'ici 2050
Les scientifiques estiment que si l'on ne fait rien, ils auront tous disparu d'ici 2050. Un congrès se tient à Monaco avec 80 cherchers toute la semaine pour informer sur les dernières recherches. Une préoccupation importante pour le Musée Océanographique de Monaco qui abrite des coraux dans ses nombreux aquariums.
Les récifs coralliens sont dégradés par la surpêche, les techniques de pêche destructrices et la pollution. Les changements globaux à long terme élèvent les températures de la mer et la concentration de CO2 affectent également les récifs coralliens.
Ecosystèmes complexes
Au cours des 240 millions d'années, les coraux sont devenus l'un des écosystèmes les plus importants et les plus complexes de la planète.
Les récifs coralliens abritent plus de 4000 espèces de poissons, 700 espèces de coraux, et des milliers d'autres plantes.
Protection contre l'érosion
Ces récifs sont une ressource alimentaire et économique pour plus de 850 millions de personnes. Les récifs coralliens protègent également plus de 150 000 kilomètres de côtes dans plus de 100 pays contre les vagues, les tempêtes, les inondations et l'érosion.
L'une des solutions envisagées : les aires marines protégées. C'est ce que pilote Coral Guardian.