L'apiculture est un monde passionnant mais un secteur économique en grande difficulté. Augustin Frecon ne s'est jamais découragé, il s'est installé à Gap et est aujourd'hui le plus jeune apiculteur des Hautes-Alpes.
Atteint d'une surdité profonde, Augustin Frecon trouve refuge, très jeune, dans le monde fantastique des abeilles, des insectes "fascinants, capables de vivres en société, autour d'une reine. L'abeille est à la fois sociable et sauvage". Adolescent, il se dirige naturellement vers des études agricoles, spécialité apiculture.
Un secteur économique en berne
L'apiculture est un secteur économique en grande difficulté. Augustin ne se décourage pas. En 2014, il lance son affaire et devient le plus jeune apiculteur des Hautes-Alpes.
A cause des traitements pesticides et des conditions climatiques, il y a de moins en moins d'abeilles
affirme-t-il. Au début, difficile de sortir un chiffre d'affaire suffisant pour vivre, mais Augustin est chanceux, en 2015, il prélève 1 tonne 5 de miel. Deux ans plus tard, en 2017, la production chute à 900 kg.
De nouvelles abeilles 100% françaises
Pour remonter la pente, Augustin Frecon doit investir, il souhaite acquérir de nouvelles abeilles, 100% françaises :"c'est important parce que ces abeilles sont adaptées à notre climat et à notre territoire". L'année prochaine, Augustin espère disposer de deux cents ruches et de près de deux millions d'abeilles.