Le maire et les élus de Gap se sont mobilisés, très tôt ce lundi matin, devant les grilles de l’Inspection académique des Hautes-Alpes. Ils souhaitent la réouverture d'une douzième classe au sein de l'école Porte Colombe.
Roger Didier, le maire de Gap, et les élus de la ville, se sont réunis, à 7 h 15, devant les grilles de l'Inspection académique des Hautes-Alpes. Ils appellent à la réouverture d'une douzième classe à Porte Colombe, établissement scolaire élémentaire du centre-ville. Une manifestation avait déjà eu lieu jeudi 1er septembre, le jour de la rentrée.
L'école passe de douze à onze classes. Les élèves sont, ainsi, dispatchés dans des classes à double niveau. 29 écoliers sont en petite section, ce qui en fait la classe la plus chargée de l'établissement.
L'édile affirme que chaque année Gap perd des classes. Cette fermeture est un coup de massue supplémentaire et Roger Didier peine à comprendre cette décision.
"Il y a une stabilisation du nombre d'élèves, voire même une petite augmentation. Si nous n'y prenons pas garde, une classe de maternelle va frôler les 30 élèves", alerte l'élu gapençais.
Cette mobilisation est partagée par les parents d'élèves de l'école élémentaire. "C'est une catastrophe, ça augmente les effectifs dans les classes et ça crée des inégalités entre elles", affirme un père. "Le petit ne peut pas apprendre correctement, car la maîtresse n'a pas le temps pour tous les niveaux", ajoute Lucie, mère d'un élève.
Contactée par la rédaction, Catherine Albaric Delpech, directrice académique des Hautes-Alpes, regrette que l'attention se focalise sur une classe, alors que le département dispose de l'un des meilleurs taux d'enseignement en France, avec 19,9 élèves par professeur des écoles.
Dans cet établissement, elle précise qu'il y a 22 élèves par enseignant et il n'y a donc, de ce fait, pas de débat justifié.
Le maire et les parents d'élèves seront reçus aujourd'hui, à 18 h, par la directrice de l'académie.