Les crapauds sortent actuellement de leurs lieux d’hibernation pour se reproduire. Pour rejoindre les zones humides où ils vont pondre leurs œufs, ils doivent souvent traverser nos routes au péril de leur vie.
Près de Gap, beaucoup de crapauds vont pondre dans le lac de Pelleautier. Pour arriver à l’eau, ils doivent traverser la chaussée goudronnée et cela finit souvent mal. Habillés de gilets jaunes et munis de lampes-torches, une douzaine de bénévoles sont venus faire une opération de sauvetage. C'est la Ligue de Protection des Oiseaux et la Société Alpine de Protection de la Nature qui se mobilise pour aider ces crapauds à traverser.
Un parcours semé d’embûches
Au 15 mars, les crapauds quittent leurs lieux d’hibernation pour se reproduire. Bon nombre se font écraser avant d’avoir pu assurer l’avenir de l’espèce.Pour Eliane Dupland, présidente de la L.P.O. du pays gapençais, les crapauds aussi ont le droit d’être protégés.
C’est la biodiversité, on doit protéger un milieu. C'est-à-dire toutes les espèces, des proies aux prédateurs.
Le crapaud bufo spinosus
Les crapauds en question sont des crapauds communs ou crapauds épineux. Particularité, ils n’ont pas d’épines. S’ils ne vivent pas dans l’eau, ils y pondent leurs œufs. Pascal est membre de la SAPN. Il précise.La LPO effectue ce sauvetage depuis 6 ans déjà. L’année dernière, un millier de crapauds a été ainsi sauvé à Pelleautier.Le but n’est pas de compter les crapauds mais de les empêcher d'être écrasés.