Paca : 5 conseils pour prévenir les risques de noyade

Un petit garçon de 4 ans et demi s'est noyé le lundi 2 août dans une piscine privée du Pontet, dans le Vaucluse. Privés de cours de natation avec les confinements, les enfants sont encore plus vulnérables cette année. Les adultes aussi.

Ce lundi, autour de 17h30 au Pontet, un enfant de 4 ans et demi a chuté dans une piscine privée. Les secours n'ont pas pu le ranimer. Ces drames se répètent régulièrement et cet été se révèle plus sensible que les autres.

Apprendre à nager

Une évidence ? Pas cette année. On apprend à nager dans l'eau, pas en visioconférence. Alors comment faire quand les piscines sont fermées du 15 janvier au 19 mai pour cause de Covid ? Les enfants n'ont pas pris de cours de natation.

De nombreuses communes mettent en place des cours pour palier ce manque. Une excellente initiative qui ne touche certainement pas tous les enfants qui apprennent habituellement avec leur école. 

Depuis le 1er juin 2021, les marins-pompiers de Marseille sont intervenus sur 27 noyades, 4 pour des enfants en piscine privée et 21 en mer, surtout pour des accidents de plongée. Sur ce 27interventions, 3 personnes sont décédées.

Le terme "noyade" signifie que la personne est dans un état critique, elle a déjà de l'eau dans les poumons. La phase précédente, pendant nous paniquons et commençons à ne plus maîtriser nos gestes, s'appelle "l'aquastress". Même les bons nageurs y sont exposés, une simple crampe peut le déclencher. 

La piscine privée exige une vigilance permanente 

C'est facile à dire, ou à écrire, mais plus difficile à faire. Quand un enfant se noie dans une piscine privée, les adultes sont souvent éloignés. S'ils sont là, ils ne réalisent pas forcément ce qui arrive, la noyade étant presque toujours silencieuse.  

    A la plage, habituellement, l'enfant n'est pas seul. Dans l'eau ou sur le sable, beaucoup de monde l'entoure, des adultes susceptibles d'intervenir, maitres-nageurs sauveteurs en tête.

    Le confinement est traître, source de ramolissement

    Enfin les vacances après la période surréaliste des confinements ! Pour beaucoup, la détente rime avec baignade. Mais cette période a aussi été celle du grand relâchement. 

    Si vous étiez en télétravail, encore plus enfermé que d'habitude, avec pour seul exercice physique une course à la boulangerie (avec attestation), si vous avez adoré rester en pyjama sans maquillage, les cheveux en bataille et les sourcils même pas épilés. Si vous avez grignoté (en plus !) avez-vous conscience que vous avez fabriqué du gras ? Et vos muscles (les traîtres) ont fondu !

    Bref, si vous nagiez la dernière fois entre la plage et le rocher là-bas, peut-être que vous n'avez plus la condition physique pour le faire. Allez-y doucement, progressivement. Et si vous vous sentez mal, faîtes signe aux maîtres-nageurs. Vous perdrez un peu d'amour propre mais vous gagnerez un souvenir à raconter au retour (voire la vie.)

    Les plages ne sont pas toujours surveillées

    Vous connaissez bien votre plage et elle est encore plus agréable hors saison. Pas de touristes, pas de canicule. Et pas de maître-nageur sauveteur !

    Attention, les secours n'arrivent pas avec le beau temps, ils arrivent quand ils sont plannifiés. Les pompiers interviennent pour des noyades pendant ces périodes sensibles (mai, juin, septembre octobre...)

    Vous pensez connaître les courants ?

    Face à l'eau, on reste toujours humble.  

     

    LA REGLEMENTATION DES PISCINES PRIVEES

    Depuis 2004, il est obligatoire d'installer un dispositif de sécurité homologué : une barrière, une alarme ou un abri ou une bâche. 

    • La barrière doit être élevée d'au moins 1,10 mètre et munie d’un portillon
    • L’alarme sonore doit être placée à la surface de l'eau ou autour du bassin
    • La bâche doit couvrir entièrement le bassin
    • L’abri de piscine doit être entièrement fermé
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