Validé mercredi 1er décembre, le nouveau plan "Vigipirate Plus" crée un troisième niveau d'alerte "urgence attentat" avant ou après une attaque. Des mesures de sécurité plus contraignantes pour répondre aux risques croissants sur le territoire national.
Au cours du conseil de défense et de sécurité nationale, le président a donné son accord pour revoir en profondeur le plan Vigipirate, afin d'intégrer un troisième niveau de menace.
Adopté en 1978, le plan Vigipirate avait été pour conçu avec deux niveaux de menace: le niveau "vigilance" et "sécurité renforcée/risque d'attentat".
Ce nouveau palier d'alerte, urgence attentat, se traduit par un état de vigilance et de protection maximal. Il sera enclenché soit en cas d'attaque imminente, soit à la suite immédiate d'un attentat. Selon Louis Gauthier, secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, cette nouvelle approche "entend mieux informer chacun d’entre nous sur le terrorisme, les mécanismes déployés pour y faire face ainsi que sur les gestes et les comportements qui protègent et qui sauvent."
Nouvelles menaces
Dans une version rendue publique, de nombreux conseils sont donnés pour expliquer comment réagir en cas d'attaque terroriste mais aussi à l'occasion de cyberattaques. C'est une des nouveautés de Vigipirate plus. Il s'agit de renforcer la lutte contre de nouvelles menaces. Des dispositifs spécifiques sont prévus pour répondre aux modes opératoires terroristes (drones, fusillade, explosifs, attaque chimique, biologique…). Un ensemble de domaines à sécuriser est étudié: secteur aérien, maritimine ou encore de la santé.
Pour l'Elysée, il s'agit de répondre à "l’évolution des menaces, [car] le projet viendra compléter les mesures prises depuis les attentats qui ont frappé notre pays".