Prisons : l'Etablissement pour mineurs de la Valentine rejoint le mouvement

Dans 13 établissements pénitentiaires que compte la région PACA-Corse, les gardiens de prisons restent mobilisés tandis que les syndicats appellent mardi à un nouveau blocage des prisons en attendant la rencontre avec la Garde des sceaux dans la journée. L'EMP de la Valentine rejoint le mouvement. 

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Dans 13 des 16 établissements pénitentiaires que compte la région PACA-Corse, les gardiens de prisons restent mobilisés. Huit jours après le début de leur action nationale, les syndicats de surveillants appellent ce mardi à un nouveau blocage. Ils doivent rencontrer la garde des Sceaux dans la journée.
Les questions de sécurité, d'emploi et de rémunération sont au centre des discussions que Nicole Belloubet mènera avec les principaux syndicats de la pénitentiaire (UFAP, FO et CGT) à partir de 14H00 à la Chancellerie.
Dans la région, les surveillants sont toujours rassemblés le matin devant les établissements pénitentiaires, en attendant d'être délogés par les forces de l'ordre.


L'EPM entre en action

A la Valentine à Marseille, les personnels de l’Etablissement pour mineurs entrent dans le mouvement. Un porte-parole CGT des surveillants, précise que, même s’ils accueillent de jeunes détenus, leurs revendications sont les mêmes : ils réclament plus de moyens matériels pour une meilleure sécurité et une revalorisation des salaires.

«Vous trouvez normal qu’avec 15 ans d’ancienneté, mon collègue touche 1700 euros par mois ? Et puis nous avons sans arrêt des pannes sur les portes automatiques, les talkie-walkies, les alarmes… Nous voulons du matériel qui marche !»

L’EPM de la Valentine a été ouvert en 2007, et accueille en moyenne 50 mineurs encadrés par une quinzaine de surveillants chaque jour.

Les personnels de l'EPM de Marseille demandent de meilleures conditions de sécurité à l 'intérieur de leur établissement.


"Prison morte" 

Avignon, les gardiens ont opté pour une opération " prison morte", explique le porte-parole de l’UFAP PACA-Corse, Benjamin Marrou : « Une fois les manifestations dispersées à l’extérieur, nous prenons nos postes, mais nous faisons le strict minimum avec les détenus : deux repas par jour, les parloirs et une heure de promenade comme l’impose la loi, pas plus. Nous n’assurons plus les activités, la musculation, le travail … ». Les surveillants restent donc fermes et déterminés, et refusent d’être considérés comme de « simples porte-clés ». 

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