Des chercheurs de Nice ont étudié l'impact de la tempête Alex en mer, des avalanches sous-marines observées

Du 1er au 9 novembre, des chercheurs du laboratoire GEOAZUR de l'Université Côte d'Azur ont étudié l'impact de la tempête Alex, au large des embouchures du Var et de la Roya. Cette mission s'est effectuée à bord de l'un des meilleurs bateaux océanographiques du monde : "le Pourquoi pas ?"

Les géologues du laboratoire GEOAZUR  sont partis en mer jusqu'à ce lundi matin, afin d'étudier ce que sont devenues les crues et les coulées de débris charriées par la tempête Alex, dans le cadre de l'expédition Sealex.


Cette opération a mobilisé des scientifiques français et italiens, et des étudiants, qui ont été épaulés à bord du navire par les équipes techniques d’IFREMER-GENAVIR.
 

L'expédition a été encadrée par Gueorgui Ratzov, maître de conférences, et Sébastien Migeon, professeur, tous deux experts en géosciences marines, et rattachés au laboratoire GEOAZUR. 

"La tempête Alex a été un évènement catastrophique pour les Alpes-Maritimes, outre l’intérêt scientifique de cette mission on se sentait redevable pour apporter des éclairages aux populations. Nous avons préparé cette mission en deux semaines et nous avons obtenu rapidement des outils de pointe, comme le bateau, c'est une grande chance." 

Gueorgui Ratzov

Des dépôts jusqu’à 2.500 m de fond 


Pour réaliser cette opération, les scientifiques ont embarqué à bord de l'un des meilleurs bateaux océanographiques du monde le "Pourquoi pas?" > Le suivre en mer en temps réel.

Durant leurs missions, ils ont prélevé différents types de sédiments pour les identifier et ont suivit les dépôts le long des fonds marins grâce à un système de cartographie.

Gueorgui Ratzov, maître de conférences à l'université Côte d'Azur, et membre de l'expédition, explique  l'impact de la tempête Alex, dans la mer: 
 

"Il y a eu des phénomène d'avalanche sous-marine, des coulées de sédiments pouvant atteindre 100km heure. Avec d'important dépôts, jusqu'à 2500 mètres de fond. Avec un phénomène comme celui-ci, il y a une destruction de la faune et de la flore. Mais c’est un phénomène naturel, ce sont des cycles, le fond marin sera de nouveau colonisé."  

Gueorgui Ratzov


Le "Pourquoi Pas" a amarré avec son équipage dans la matiné, ce 9 novembre au port de la Seyne-sur-Mer. 
 

"Cette mission va nous permettre de comprendre des phénomènes plus anciens qui ont eu lieu en mer.  Nous sommes vraiment confiant sur les découvertes qui ont été faites. Les analyses des sédiments apporteront des éléments de réponses sur des recherches antérieures." 

Gueorgui Ratzov


L'analyse des données sera effectuée par l’équipe dans les mois à venir et les résultats partagés avec les autorités et la population. En attendant, il est possible de suivre les premières trouvailles des chercheurs grâce à leur blog
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