Après Cannes, la commune de Saint-Raphaël veut limiter la pollution des bateaux de croisière

Les gros paquebots sont une manne pour les communes en matière touristique, mais la pollution qu'ils génèrent dérangent les habitants. Après Cannes, Saint-Raphaël a décidé de prendre le taureau par les cornes.

À Saint-Raphaël, il y a eu quinze escales de bateaux de croisières entre le 15 mai et le 30 août.
Et comme Cannes et dans les ports de la mer du Nord, de la Baltique et de la Manche, la commune varoise est bien décidée à limiter la pollution qu'ils génèrent. 
De quelle façon ? En imposant dès 2020 aux compagnies qui veulent débarquer leurs passagers de signer une charte, dans laquelle elles s'engagent limiter la teneur en soufre de leur carburant à 0,1 % contre 0,5 actuellement.
Car il faut savoir que les teneurs de dioxyde de soufre autorisées en mer sont 3 500 fois plus élevées que celles émises sur les routes par les voitures diesel ! En clair, un paquebot à l'arrêt pollue autant qu'un million de voitures.


Le même charte qu'à Cannes


Le maire de Saint-Raphaël Frédéric Masquelier compte s'inspirer de la charte cannoise pour la décliner à l'identique dans sa commune. 
Dans la ville des festivals, les pilotes du port monteront à bord des paquebots et  contrôleront le carnet de bord dans lequel sont indiquées toutes les données techniques dont le carburant.
  
Le maire de Cannes demande aussi au gouvernement d'amender le projet de loi sur l'orientation des mobilités (Lom) pour étendre la zone d'application des pouvoirs de police portuaire des maires du littoral à la zone de mouillage, soit au-delà de la zone actuelle située à 300 mètres du rivage.
 
Le premier ministre a transmis cette requête au ministres concernés.
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