Maisons closes : une ancienne prostituée prend part au débat lancé par une députée varoise

Faut-il rouvrir les maisons closes, interdites en France depuis 1946 ? Le débat est régulièrement relancé. Aline Peugeot, aujourd'hui conférencière, a connu cet univers et elle fait part de son analyse sur un sujet très polémique.

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Les maisons closes sont interdites en France depuis 1946. Et depuis un mois, le débat a ressurgi après une réunion publique de la députée LREM de la 6e circonscription du Var, Valérie Gomez-Bassac. Elle avait alors expliqué que la réouverture de tels lieux serait une question de sécurité pour "toutes les personnes concernées". Des propos qu'elle avait précisés lors d'une interview sur France Bleu Provence.

 
Alors que depuis un mois, le débat fait rage, Aline Peugeot, Varoise d'adoption, a reçu une équipe de France 3 Toulon et elle ne cache en rien son passé. A 20 ans, et pendant plusieurs années à Strasbourg, elle a travaillé dans une maison close clandestine.
L'achat d'acte sexuel " est selon la loi passible d'une amende de 1 500 euros maximum (jusqu'à 3.500 euros en cas de récidive).
Pour elle, la pratique du plus vieux métier du monde dans une maison close ne garantira pas la sécurité des femmes, susceptibles de cacher la vérité sur leur quotidien par peur.
 
Aline Peugeot raconte sa vie dans un livre “Du chaos à l’éveil spirituel”, paru cette année aux éditions Exergue.

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