Depuis 2020, le Porquerolles film festival récompense les meilleurs films sur le thème de l’écologie. Cette année, il aura lieu du 14 au 18 juin avec un jury aussi exceptionnel que les films sélectionnés !
Pour la quatrième édition du festival, 11 films font partie de la compétition officielle. Ils viennent de l’Europe entière et ont tous un point commun, ils abordent l’écologie, la sauvegarde de la planète et les problématiques environnementales actuelles. Le festival, parrainé depuis ses débuts par Gérard Jugnot, remettra cette année deux prix : celui du jury et le grand prix de Porquerolles. Associé au festival mais hors compétition officielle, le prix Ecotubeurs récompensera quant à lui le meilleur court-métrage réalisé par un étudiant.
Sensibiliser par le cinéma : les films en compétition
Prendre conscience, réfléchir puis agir. Voici les motivations qui ont poussé les organisateurs à créer le Porquerolles Film Festival. L’idée était de mettre en lumière des films qui, à travers leurs scénarios, transmettent un message en faveur de la planète. Et parce que les mentalités évoluent et que la cause environnementale est l’une des principales préoccupations de la nouvelle génération, le cinéma se tourne de plus en plus vers l’écologie. Cela offre au festival une sélection plus large mais aussi parallèlement plus difficile.
Quels sont les 11 films en compétition ?
"Ailleurs si j’y suis". Sorti en mars dernier, ce film belge avec, entre autres, Jérémie Renier, raconte l’histoire de Mathieu qui décide de tout quitter pour aller vivre en forêt. Un élan de liberté qui va provoquer des interrogations sur son entourage.
"On dirait la planète Mars". À la conquête de la planète Mars… 5 personnes anonymes sont choisies pour partir en mission habitée sur la planète Mars. Sauf qu’ils ne sont pas astronautes et que ce n’est pas vraiment la planète Mars.
"La belle ville". Les deux jeunes réalisateurs toulousains nous font vivre leur voyage à travers le monde. À travers ce documentaire, ils vont à la rencontre de personnes ordinaires qui travaillent à créer la belle ville de demain.
"Low Tech". Le documentaire, qui vient tout juste de sortir en salles, questionne notre relation à la technologie de plus en plus présente dans nos quotidiens. Il nous fait également découvrir de nouveaux usagers qui pratiquent la low-tech, ceux qui ont décidé de nager à contre-courant et de s’inscrire dans une sobriété technologique.
"Paradis". Au nord-est de la Sibérie, 19 millions d’hectares sont ravagés par des incendies géants provoqués par la canicule et la sécheresse. Livrés à eux-mêmes, les habitants du village de Shologon vont devoir affronter ce danger.
"Les algues vertes". Sortie en salles cet été pour ce film qui évoque la nocivité des algues vertes en Bretagne. Souvent passée sous silence, la journaliste Inès Léraud va décider d’enquêter pour mettre en lumière ce désastre écologique et social.
"Avant l’effondrement". Tristan, incarné par Niels Schneider, reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif. Parce qu’il est peut-être atteint d’une maladie génétique mortelle et incurable, il devient obsédé par l’idée de retrouver la femme qui lui a envoyé ce test, quitte à mettre en péril sa vie professionnelle alors qu’il dirige la campagne d’une candidate aux législatives.
"Nos soleils". Dans cette famille espagnole d’arboriculteurs, on cultive les pêches depuis des générations. Mais cette année la récolte sera peut-être la dernière car le propriétaire du terrain a de nouveaux projets : couper les pêchers et installer des panneaux solaires.
"Tant que le soleil frappe". Max est un paysagiste qui se bat pour créer un jardin sauvage, sans clôture, en plein centre-ville d'une métropole. Après des années de refus, son projet arrive en finale d’un concours d’architecture.
"Essaimons-nous". Entièrement tourné en Bourgogne-Franche-Comté, ce film rend hommage aux maraîchers en agriculture biologique de la région. Rassemblés au sein d’une association, ils développent ensemble des solutions pour défendre la biodiversité et proposer leurs propres semences.
"How to blow up a pipeline (Sabotage)". Un film engagé et virulent qui raconte l’histoire d’activistes écologistes qui projettent de commettre un acte de sabotage relativement violent dans le sud du Texas. Faire sauter un pipeline pour montrer leur position en faveur de l’environnement.
Élodie Bouchez, Jean-Marc Barr, Flora Artzner, Véronique Le Bris… Un jury venu de tous horizons !
Juliette Binoche, Charles Berling, Aïssa Maïga… Ils ont tous parfaitement joué leur rôle de jury lors des précédentes éditions du Porquerolles Film Festival. Cette année encore, ce sont 12 personnalités particulièrement sensibles à la cause environnementale qui détermineront les lauréats, toujours chapeautés par Gérard Jugnot, parrain du festival depuis ses débuts.
On retrouvera alors :
- Élodie Bouchez, présidente du jury
- Olivia Bonamy, actrice
- Jean Marc Barr (Acteur, réalisateur)
- Rafi Pitts (Acteur, réalisateur)
- Vanille (Chanteuse, musicienne)
- Véronique Le Bris (Ecrivaine, fondatrice Prix Alice Guy)
- Anne Daroux (DG Lumni, france.tv)
- Flora Artzner (Championne du monde Wingfoil)
- Pascal Signolet (Dir Fondateur Festival Atmosphères)
- Sébastien Destremeau (Ecrivain, Navigateur)
- Baptiste Giuliano alias BAT (Enseignant, Artiste)
- Angélique Aubel (Enseignante)
Ils seront présents sur toute la durée du festival qui sera articulé de cette façon :
- 14 juin : journée d’ouverture avec la diffusion d’un film et une soirée de rencontres.
- 15 juin : journée scolaire avec des marsterclasses Lumni animées par Flore Fenouillet, journaliste à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur
- 16 juin : journée dédiée aux Ecotubeurs avec la diffusion des films et la remise du prix
- 17 juin : journée de l’annonce du palmarès de la compétition officielle et projection du film gagnant
- 18 juin : journée de clôture du festival avec la projection du film Prix du Jury
Porquerolles Film Festival
Du 14 au 18 juin
Ile de Porquerolles
Site internet
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