Classic Var et Tour des Alpes-Maritimes 2024 : Bardet, Vauquelin, Gaudu... Quels sont les coureurs et les équipes à suivre ?

Le Tour des Alpes-Maritimes et du Var fait peau neuve. Ce sont désormais deux rendez-vous distincts avec lesquels il faudra compter. La Classic Var se court d'une traite, sur 184,3 kilomètres, entre Saint-Raphaël et le Mont Faron à Toulon ce vendredi. Suivi du Tour des Alpes-Maritimes. 16 équipes sont engagées, et les cyclistes français pourraient marquer de leur roue cette journée de vendredi

Sous le guidon, le Sud de la France. Les courses en Provence et en Côte d'Azur s'enchainent à un rythme effréné en ce mois de février. Ce vendredi 16 février, la Classic Var réunit 16 équipes pour disputer cette nouvelle course qui appartient à l'UCI Europe Tour en catégorie 1.1, soit dans le répertoire de courses qui se déroulent en une seule journée. À suivre, ce weekend, le Tour des Alpes-Maritimes. 

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D'abord, la Classic Var

Le parcours qui rejoint le Mont-Faron, depuis le littoral de Saint-Raphaël, est de 184,3 kilomètres et présente deux sprints et trois cols. Le point culminant, qui domine la rade de Toulon, est à 495 mètres. Une étape qui va conforter dans un premier temps les sprinteurs avant de faire la part belle aux grimpeurs.

Puis, le Tour des Alpes-Maritimes

Le Tour des Alpes-Maritimes, dans cette "nouvelle" version, s'élance dès ce samedi 17 février dans la matinée. Une première étape entre Levens et l'Azur Aréna d'Antibes va cumuler 165,5 kilomètres et comporter notamment un col de troisième catégorie et deux sprints.

Ce dimanche 18 février, les grimpeurs et les puncheurs vont pouvoir s'exprimer pleinement avec une étape 2 qui va relier Villefranche-sur-Mer à Vence. Une course de 131,8 kilomètres qui va gagner les hauteurs de Châteauneuf ou Carros. Quatre cols sont prévus, et deux sprints.

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Seize équipes engagées

World Teams, Pro Teams ou Continentales... Ce sont 16 équipes bien différentes qui vont participer à la Classic Var et au Tour. Si les trois premières au classement UCI des équipes sont absentes, on retrouve certains poids lourds du cyclisme. Israël Premier Tech, 4ᵉ au niveau mondial et première au classement de l'Europe Tour, sera bien présente.

Lidl Trek Developpement (anciennement Trek-Segafredo) et la Groupama-FDJ seront aussi au départ. L'équipe française entame sa première année sans le coureur Thibaut Pinot, une référence.

Les grosses écuries sont de sortie avec Arkea B&B hotels, Team Cofidis, Décathlon AG2R La Mondiale, Team DSM Firmenich PostNL, TotalEnergies, Lotto Dstny, et Uno X Pro, avec de solides représentants du top 30.

Des équipes au profil davantage national, comme Bingoal WB, Team Corratec – Selle Italia, St Michel - Mavic - Auber93 aligneront des coureurs. Les équipes à dimension régionale, comme la CIC U Nantes Atlantique, Van Rysel Roubaix Lille Métropole ou la Nice Métropole Côte d’Azur tenteront de bien figurer. 

Kévin Vauquelin, en terrain conquis

L'an passé, Kévin Vauquelin s'était imposé au classement général dans le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, maitrisant son finish de bout en bout sur l'asphalte, signant sa première victoire en professionnel.

Le coureur de 22 ans, qui évolue sous les couleurs de l'équipe Arkea B&B hotels est installé à Cagnes-sur-Mer. Il arrive en terrain conquis pour les deux courses que sont la Classic Var et le Tour des Alpes-Maritimes. Pour sa victoire passée, mais aussi parce qu'il reste sur un excellent début d'année avec une deuxième place lors de l'Étoile de Bessègues-Tour du Gard et troisième au Grand Prix La Marseillaise.

Romain Bardet, vétéran battant

Dans cette catégorie, Romain Bardet fait bonne figure. Très bon grimpeur, le cycliste de 33 ans de la Team DSM Firmenich PostNL réussit sur les routes du sud de la France. Il a fini 7ᵉ du dernier Paris-Nice, 6ᵉ du Tour de France en 2022, et a terminé à la deuxième place du Tour des Alpes-maritimes et du Var, l'ancêtre pas si lointain de la Classic Var et du Tour des Alpes-Maritimes qui apparaissent, sous cette forme, pour la première fois cette année.

Sa dernière grande boucle a été moins chanceuse, il avait dû abandonner lors de la 14ᵉ étape après une importante chute. Pour autant, Romain Bardet n'est pas coutumier de ce type d'évènements et n'a jamais appris à renoncer. Il a même eu le prix de la combativité sur un précédent Tour de France. L'année passée, il avait terminé 8ᵉ du Tour des Alpes-Maritimes et du Var.

La Groupama-FDJ en force

L'effectif de l'équipe française est assez étoffé pour performer. Alors que la page Thibaut Pinot se tourne depuis quelques semaines, les talents bleu blanc rouge seront au rendez-vous et pourraient signer de belles prestations.

S'il faut venir observer un champion de France, c'est sur Valentin Madouas que tous les yeux vont se river. Il en détient le titre sur route.

Le jeune Français peut devenir une des références de son équipe. Lors de sa course de reprise, le 10 février, lors du Tour de Murcie, il s'est octroyé une 5ᵉ place et a remporté le sprint du peloton. 

Le puncheur de la Groupama-FDJ sera sur le départ, ce vendredi, le tricolore le mieux représenté au classement mondial individuel UCI World Tour 2024. Il a terminé à la 2ᵉ place des Strade Bianche l'année passée. 

David Gaudu a lui, connu des derniers mois compliqués. Il a signé une très belle 4ᵉ place lors du Tour de France 2022. L'année passée, il termine 2ᵉ du Paris-Nice, idem pour la Classic de l'Ardèche et 9ᵉ de la grande boucle. Lors de la 55ᵉ édition du Tour des Alpes-Maritimes et du Var en février 2023 ? Une 7ᵉ place. Quelques mois plus tard, il met un terme à saison et décide de renoncer aux classiques italiennes. Une saison contrastée après un été loin d'être ensoleillé : covid, chute lors d'un entrainement et une intoxication alimentaire. La santé retrouvée, ce mois de février et ces courses azuréennes pourraient être signes de renouveau pour le Breton.

Romain Grégoire, champion de France sur route juniors, a également un palmarès conséquent du haut de ses 21 ans.

Lenny Martinez est quant à lui natif de Cannes. Il pourrait être un outsider lors de ces courses azuréennes. Le cycliste de la Groupama-FDJ connait bien ces routes et ne sera pas étranger aux reliefs azuréens.

Il n'est pas - encore - dans le top 100 des coureurs de l'UCI mais la force de l'habitude pourrait le distinguer lors de cette course varoise.

Au point d'être prophète en son pays ? La réponse ces samedi et dimanche sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, que ce soit à la TV ou sur le site web.