La ministre des Armées Florence Parly était en déplacement à la base navale de Toulon dans le Var ce 11 mars. Elle a fait des déclarations sur la guerre en Ukraine. Selon elle, "personne aujourd'hui n'est capable d'anticiper quelles sont les intentions de M. Poutine."
La ministre des Armées Florence Parly était à Toulon ce vendredi. Interrogée sur d'éventuelles failles dans l'anticipation par les pays européens de l'invasion russe de l'Ukraine, la ministre a assuré :
Ce qui était visible, nous l'avons vu" mais "il est difficile d'anticiper les intentions du président Vladimir Poutine, d'autant plus lorsque ce qui est dit n'est pas ce qui est fait.
Florence Parly, ce 11 mars.
Selon elle, "personne aujourd'hui n'est capable d'anticiper quelles sont les intentions de M. Poutine".
"Ce que nous avons vu, c'est que le volume des forces qui étaient déployées dans le cadre de cet exercice était plus important qu'à l'habitude", a expliqué Florence Parly, ajoutant : "Nous avons entendu également le président Poutine dire que lorsque ces exercices seraient terminés, les forces déployées se retireraient. Elles ne se sont pas retirées".
"Envisager toutes les options"
La ministre a également jugé qu'il fallait "envisager toutes les options" dans ce conflit.
Florence Parly a aussi fait part de son espoir d'un "cessez-le-feu le plus rapidement possible" et appelant à la "désescalade".
Pour rappel, le porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle a lui été repositionné en Méditerranée centrale pour assurer des missions de défense aérienne au-dessus de la Roumanie.
- Avec AFP