Des blessures par balles, à l'arme blanche, à la kalachnikov... l'hopital militaire Lavéran, dans les quartiers nord de Marseille est habitué à ce type de blessures. L'hôpital a organisé une journée médico-technique sur ces plaies que l’on retrouve en nombre sur les lieux d’attentats.
L'attentat est un nouveau risque à prendre en compte et des médecins du Samu parisien sont venus à Marseille pour partager leur expérience du 13 novembre.
Les autorités sanitaires militaires et civils se rencontrent fréquemment depuis ces attentats pour parler de leurs expériences réciproques. Ce vendredi, elles étaient à l'hôpital militaire de Lavéran, à Marseille.
Le bilan comporte des points positifs et négatifs :
- Point positif : le Plan Blanc déclenché par les hôpitaux a bien fonctionné. Le personnel est arrivé rapidement et en nombre.
- Point négatif : les équipes sont mal formées pour l'identification des victimes.