Rejet radioactif à Golfech : la piste de l'erreur humaine avancée

Après le dépôt de plainte ce lundi de 9 associations autour de rejets radioactifs à la centrale de Golfech le 19 octobre dernier, les premiers éléments recueillis laissent à penser qu'il s'agirait d'une erreur humaine. Les associations de défense de l'environnement s'interrogent.

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En quelques minutes, 136 milliards de Becquerels ont été relâchés dans l'atmosphère. Cet incident survenu à la centrale de Golfech le 19 octobre dernier a mis en alerte les associations de défense de l'environnement. Une plainte a été déposée lundi par 9 associations, qui appellent EDF à enquêter sur les causes de cet accident et sur le délai qu'il aura fallu à EDF pour le signaler.

L'erreur humaine à l'origine de l'accident

La commission locale d'information s'est réunie ce lundi. De nouvelles informations ont été apportées, notamment sur les causes de l'incident. La piste de l'erreur humaine est privilégiée. L'employé qui était à son poste a dû se déplacer pour faire autre chose. C'est cette explication qui a été donnée par le centre nucléaire de production d'électricité de Golfech lors de la commission locale. Une annonce qui a soulevé d'autres interrogations de la part des associations de défense de l'environnement : y a t-il un manque de personnels sur la centrale de Golfech? Comment en est-on arrivé à cette erreur humaine?

Les associations soulèvent aussi le problème du délai. Le moindre incident devant être automatiquement signalé à la CLI et à l'ASN, pourquoi EDF a t-elle attendu plusieurs jours avant de signaler l'évènement ?

Dans son rapport, l'Autorité de Sûreté Nucléaire a classé cet incident comme un simple "écart", il est classé au niveau 0 d'une échelle allant jusqu'à 7 : "cet événement n’a pas eu de conséquence réelle sur le personnel, sur l’environnement et sur la sûreté de l’installation". Le temps d'analyser les causes de l'accident, l’installation de dégazage à l’origine de l’événement est actuellement maintenue à l’arrêt dans la centrale.

Vidéo : le reportage de Karine Pellat et Virginie Beaulieu
L'erreur humaine ?


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