A la une de la presse : Hollande détaille son plan d'urgence pour l'emploi qui mise sur la formation de 500 000 personnes; la levée des sanctions contre l'Iran qui aiguise les appétits des entrepreneurs occidentaux et l'attentat au Burkina Faso qui vient briser le climat de tolérance du pays.
Pour Aujourd’hui en France, il y a du calcul dans tout ça : faire sortir des chômeurs de la catégorie A (sans emploi) pour les reverser dans la catégorie D celle des demandeurs d’emplois non tenus de rechercher un emploi."Cette ficelle pour faire baisser les chiffres est louable car offrir une formation à 500 000 chômeurs est un acte concret... Mais si tout cela ne se révèle être au final qu’un tour de passe-passe, ce sont les Français qui pourraient reverser François Hollande en président de catégorie D".
Ce plan de formation des chômeurs provoque un certain scepticisme chez les spécialistes interrogés par Le Figaro. Selon eux, le dispositif s’avère complexe à mettre en œuvre, coûteux avec au final un taux d’insertion de l’ordre de 30% à peine car ces formations sont proposées sans poste à la clé et sans être forcément corrélées aux besoins des entreprises locales.
Sur une du journal Les Echos, l’expression "page en or" a attiré notre attention. Hélas, ce n’est pas pour parler de l’emploi en France mais de la levée des sanctions en Iran. Levée confirmée samedi par la communauté internationale suite à l’accord sur le nucléaire. les investisseurs étrangers se frottent déjà les mains : ils préparent depuis de longs mois leur retour dans ce pays de 80 millions d’habitants, un pays jeune et jouissant d’une importante classe moyenne. Premier groupe à se frotter les mains, Airbus à qui Téhéran vient de passer commande de 114 avions.
A l’étranger encore, Le Monde nous rappelle que le Burkina Faso a été frappé à son tour par une attaque djihadiste dans la nuit de vendredi à samedi....29 morts et des dizaines de blessés à Ouagadougou, un attentat revendiqué par Al Quaïda au Magrehb. Pour La Croix, c’est "le vivre ensemble burkinabé" qui a été frappé. "Ce pays pauvre et enclavé était jusqu’à présent réputé pour sa tolérance et une tradition de dialogue religieux". Mais selon un observateur, ici comme ailleurs, les jeunes sont les cibles de discours d’endoctrinement et le processus de radicalisation est en cours.
Retour France avec l’affaire Kerviel... Une commission doit examiner en vue d’un nouveau procès le dossier de L’ancien trader de la Société générale condamné à 3 ans de prison fermes pour abus de confiance. Une étape pimentée par la divulgation d’un enregistrement clandestin que dévoile 20 minutes. Il contient le témoignage de Chantal de Leris, l’ancienne vice-procureur qui a suivi l’enquête sur les pertes de la Société Générale. Sur cette bande sonore, elle affirme que l’enquête a été "manipulée" par la banque . et que celle-ci "savait" au sujet des agissements de son ancien trader.
A lire également dans la presse régionale
Le Courrier Picard et le Havre Presse rendent hommage en Une aux trois Picards victimes de l'attentat qui a frappé Ouagadougou au Burkina Faso. Parmi les 29 morts, trois salariés d'une entreprise française, basée à Saint-Ouen-l'Aumône, dans le Val-d'Oise : Eddie Touati, 54 ans, Arnaud Cazier, 41, Antonio Basto, 52 ans. France 3 Paris-Ile-de-France est allé à la rencontre de leurs collègues, profondément choqués par ce drame.
La République des Pyrénées s’alarme de la baisse du baril de pétrole : 75% en l’espace de 18 mois. De quoi impacter sérieusement la région où cette activité génère 5000 emplois directs. Certains groupes ont misé sur ce sous-sol. Comme le rappelait France 3 Aquitaine, en 2014, le groupe canadien Vermilion spécialisé dans l'exploitation de gisements anciens envisageait le forage d'une vingtaine de puits supplémentaires début 2016 dans le bassin de Vic-Bilh où la société exploite déjà trente puits.
Midi Libre revient sur le projet de création d’une réserve marine à Palavas. "Les cent hectares de la réserve de Porquières n’attendent plus que la signature de la ministre de l’écologie" nous dit le journal. Ambition du projet : interdire la pêche prendant 5 ans pour faire revenir le poisson. Mais comme le rappelle France 3 Languedoc-Roussillon, ce projet divise : les pêcheurs sont pour mais les plongeurs contre car cette réserve les priverait d’un site pour pratiquer leur passion.