Revue de presse : Guéant-Solère, un duel sous haute surveillance

Au sommaire de cette revue de presse : l'affaire Thierry Solère-Claude Guéant sur fond d'espionnage par la DGSE, le plan anti-pédophilie de l'Eglise de France et les déboires du PSG en Ligue des Champions. 


Apparemment, la France n’en a pas fini avec ses "barbouzeries" si l’on en croit la bombe lancée par Le Monde et reprise par toute la presse. Le journal révèle que Thierry Solère, aujourd’hui figure incontournable des Républicains, aurait été espionné par la DGSE, sans doute à la demande de Claude Guéant. Les faits remonteraient à 2012 alors que les deux hommes étaient rivaux lors des législatives dans les Hauts-de-Seine. Pour avoir refusé de céder sa place à l’ancien ministre de l’Intérieur, Solère aurait été surveillé aux frais du contribuable par les "grandes oreilles" de la République.

Il est aussi question d’écoute à la Une de La Croix, mais cette fois, c’est celle des victimes de pédophilie que l’Eglise a enfin décidé de prendre en charge. Face aux scandales qui secouent l’institution, la Conférence des évêques de France a annoncé la mise en place d’un plan anti-pédophilie avec notamment la création de cellules d’accueil des victimes et d’un site internet pour recueillir leur parole. Mais les victimes, elles, restent méfiantes : Aujourd’hui en France a recueilli le sentiment des membres de "La Parole libérée", l’association qui a brisé l’omerta, et apparemment, ils sont sceptiques. Ils auraient préféré que l’épiscopat sanctionne le cardinal Barbarin et selon eux, cette "déclaration de bonnes intentions" n’a aucune valeur.

Le Figaro, lui, revient sur une autre bombe lancée cette fois par Jean-Marie Le Guen : la dépénalisation du cannabis. En plaidant pour la légalisation partielle de cette drogue, le Secrétaire d’Etat a relancé une vieille polémique. Le quotidien se demande s’il s’agit là d’une tentative désespérée de l’exécutif pour renouer avec la jeunesse et une partie de la gauche, ou de détourner l’attention du fiasco de la réforme du travail.

"Fiasco" : c’est justement le mot écrit en gros à la Une de L’Equipe pour évoquer la défaite du PSG, hier soir, en Ligue des Champions face à Manchester City. Pour la 4ème année d’affilée, le club échoue en quarts de finale de la compétition. Pour Aujourd’hui en France, ce nouveau revers signe la fin d’une génération : celle des trentenaires comme Ibrahimovic, Maxwell et Thiago Motta. Le club parisien a semble-t-il besoin de sang neuf pour évoluer.


A lire aussi dans la presse régionale : 


Le Maine libre revient sur la mort d'un jeune soldat de 19 ans, tué au Mali. Il était originaire du Mans. 
France 3 Bourgogne évoque également ce drame car Mickaël Poo-Sing faisait partie du 511e régiment du train d'Auxonne, en Côte-d'Or. Trois autres soldats de ce même régiment ont aussi été blessés dans cette opération au nord du Mali. Le jeune militaire a perdu la vie suite à l'explosion d'une mine contre son véhicule blindé.
Mickaël Poo-Sing est le cinquième militaire français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août 2014.

Plusieurs journaux du sud comme Le Midi libre, La dépêche du Midi et L'indépendant reviennent, eux, sur cette incroyable histoire : un tableau du Caravage, célèbre maître italien du XVIe siècle, a été découvert dans le grenier d'une maison près de Toulouse, à l'occasion d'une fuite d'eau !
France 3 Midi-Pyrénées dévoile les premières images, filmées en exclusivité par une équipe de France 2, du fameux tableau retrouvé par hasard près de 400 ans après sa disparition. L'oeuvre est attribuée au Caravage par l'expert d'art Eric Turquin. La France a émis un décret empêchant provisoirement sa sortie du territoire français. Estimée à 120 millions d'euros, la toile pourrait être vendue par ses actuels propriétaires : l'Etat français a 30 mois pour rassembler les fonds, sinon le tableau pourrait partir à l'étranger.

La Nouvelle République publie à sa Une une photo de Mika qui a lancé hier la 40e édition du Printemps de Bourges.
Selon France 3 Centre-Val de Loire, la surveillance du festival est accrue cette année en raison des attentats de Paris et de Bruxelles. 
Près de 500 policiers, gendarmes, douaniers, militaires et pompiers sont mobilisés pour l'occasion, soit 150 personnes supplémentaires par rapport à l’an dernier. Des contrôles systématiques avant chaque concert payant sont mis en place. Des agents agréés vont vérifier les billets, les badges mais aussi le contenu des sacs. Ils effectueront également un second contrôle avec palpation de sécurité. 


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