Au sommaire de cette revue de presse : Alors que l’Allemagne rétablit ses contrôles aux frontières, Berlin menace de sanctionner les pays réfractaires à l’accueil des réfugiés. La politique d’Angela Merkel est devenue illisible en Allemagne comme à l’étranger.
Le parlement français a donc donné son feu vert hier pour des frappes aériennes en Syrie, c’était aussi dans l’hémicycle l’occasion d’un énième débat sur l’accueil des réfugiés.
Comme l’écrit Le Monde "C’est un nouveau fiasco européen sur les réfugiés".
La Serbie exhorte la Hongrie à rouvrir sa frontière, Belgrade se dit débordé par le flux de migrants bloqués sur son sol, la Grèce et l’Italie n’en peuvent plus et depuis dimanche (13 septembre) l’Allemagne a rétablit ses frontières avec l’Autriche.
Et voila que depuis hier (Mardi 15 septembre) Berlin menace de sanctionner les pays réfractaires à l’accueil des réfugiés, et réclame la tenue d’un conseil extraordinaire de l’Union Européenne.
"Mais à quoi joue Angela Merkel ?" se demande Le Figaro. Entre engagements forts et revirements déconcertants, sa politique sur les migrants est devenue illisible en Allemagne comme à l’étranger.
Il ne reste plus qu’a attendre et espérer que la nouvelle rencontre extraordinaire des ministres de l’intérieur de l’Union Européenne qui se tiendra mardi prochain (22 septembre) apporte des réponses.
En attendant L’Humanité vous propose une immersion dans la vie de ces réfugiés syriens au Liban. Le Liban qui ne reconnaît pas le statut de réfugiés. Ils sont plus d’un million à dépendre d’une aide humanitaire qui vient d’être divisée par deux précise le quotidien, qui rappelle également qu’ils ne sont pas concernés par le plan d’accueil en discussion à Bruxelles.
A l’image de la Une de La Croix ce matin "réfugiés ou migrants, le dilemme de l’accueil" se pose bien là.
La réalité nous rattrape, celle des profondes divisions au sein de l’Union quant à la gestion de cette crise migratoire.
En parlant de fracture, à lire dans Libération ce matin "la politique interne ne se porte pas mieux". Selon un sondage à découvrir dans le quotidien, François Hollande est en train de braquer les ouvriers, car à rebours des idées reçues, ce sondage montrerait que les travailleurs restent attachés aux 35 heures et réticents aux réformes sociales programmées. "L’écart risque en effet de se creuser entre les sympathisants du PS et la gauche radicale".
A lire aussi dans la presse régionale
"Avalanche tragique : sept morts" titre Le Dauphiné après le drame qui a frappé le monde la montagne hier (Mardi 15 septembre) dans les Hautes-Alpes. Cela s’est produit sous le dôme des Ecrins, emportant trois cordées. Un drame qui endeuille une fois de plus le département. Le bilan est effroyable, quatre allemands et trois tchèques ont perdu la vie. La huitième victime, une allemande de 36 ans, est gravement blessée.Le parquet de Gap a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire, en vue de déterminer les circonstances exactes du drame.
Cette avalanche est la plus meurtrière de l'année.
Images et dernier bilan sur cette tragique avalanche sur France 3 Provence-Alpes.
"Séquestré sept semaines", La dépêche revient sur la séquestration de l’homme d’affaire enlevé à Toulouse.
La police espagnole a annoncé ce mardi (15 septembre) détenir quatre délinquants français mis en cause et soupçonnés également d’être les braqueurs d’une armurerie de Carmaux au cours duquel un policier avait été légèrement blessé, le 19 mai dernier.
Trois jours plus tard, le 22 mai, ils ont séquestré un homme d'affaires toulousain dans sa maison puis l'ont "transféré" près de Gérone à bord de son propre véhicule. Enchaîné dans un sous-sol pendant près de deux mois, ils l'ont obligé à leur fournir ses coordonnées bancaires, des biens et de l'or, à ouvrir des comptes à l'étranger et à faire des achats sur internet. En tout, pour 1,3 millions d'euros, précise France 3 Midi-Pyrénées.
Ils se sont ensuite déplacés à Marbella, dans le sud de l'Espagne, puis ont libéré leur victime le 13 juillet dernier.
Une cinquième personne a été simultanément arrêtée à Toulouse. Ils sont tous âgés de 45 à 57 ans et semblent s'être connus lors de précédents séjours en prison.
La Marseillaise revient ce matin sur la journée d’action hier à Paris (Mardi 15 septembre) des salariés d’Areva. « Ils étaient plus de 8000 » dont les 630 salariés de l’établissement de Bagnols/Cèze, dans le Gard, à s’être mobilisés pour défendre leur avenir et dénoncer la décision de la direction du groupe de supprimer des milliers d’emplois dans toute la France.
Ils étaient nombreux aussi de Saône-et-Loire, à manifester devant le siège d’Areva à la Défense, près de Paris. Ils répondaient à l’appel d’une intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFE-CGE, Unsa-Spaen). Reportage complet à retrouver sur France 3 Bourgogne.