Les écrits les plus anciens (datant du XVème siècle) montrent l'importance des ânes dans le système d'élevage ovin, et notamment des ânes de Provence. Elisabeth se bat pour que ces animaux, obéissant et doux, ne disparaissent pas.
Un peu d’histoire…"L’âne de Provence est un âne rustique, solide, à ossature forte, calme et patient, il est facile à dresser" Elisabeth Bignon aime profondément ses animaux, qu’elle chérit et dont elle vante les mérites car elle craint de voir cette race disparaître.
Le système d’élevage date du XVème siècle et montre l’importance des ânes. Ce système était basé sur la transhumance entre la Basse-Provence et les alpages de Haute-Provence, des Alpes et du Dauphiné. Durant près de 5 siècles, ils ont été les acteurs essentiels de la transhumance des moutons en portant le matériel, la nourriture des bergers, le sel pour les brebis …
Les bergers ont ainsi sélectionné un âne disposant d'une ossature solide pour porter les lourdes charges, d'un tempérament docile avec de bons membres pour parcourir les drailles.
Mais l’ arrivée du chemin de fer puis des camions a réduit considérablement leur rôle.
Et depuis l’effectif qui s’élevait à environ 13 000 têtes, à la fin du XIXème siècle, est passé à
2 000 en 1956 puis seulement à 330 en 1993.
Passionnée de ses ânes de Provence
Elisabeth Bignon est éleveuse, à Montmiral, dans la Drôme, et secrétaire de l’association de l’âne de Provence. Elle connaît très bien les races d’âne et participe à de nombreux concours d’élevage d’ânes. Et surtout Elisabeth ne rate pas une occasion de défendre la cause des ânes, quelque soit la race, pour les sauver d’une extinction annoncée.