Pour les fêtes, + de 90 % des français disent vouloir manger des produits de qualité ! Huîtres, chapons ou encore coquilles Saint-Jacques sont devenus des incontournables. Comment les producteurs de l'Ouest parviennent à tirer leur épingle du jeu ?
S'il est une période dans l'année pendant laquelle on apprécie les produits de qualité, c'est bien la fin d'année. À l'occasion de Noël, on mise sur des mets d'exception pour changer des recettes du quotidien. Ainsi, chapons, coquilles Saint-Jacques ou huîtres s'invitent sur les tables des fêtes. Nous avons rencontré quelques producteurs.
Plus de 40 000 tonnes d'huîtres creuses sont produites par an dans le grand Ouest
Michèle et Didier Militon en élèvent depuis 30 ans, dans la presqu'île de Quiberon (56). Leurs huîtres grandissent dans des parcs où elles sont lavées par les marées. Elles partent ensuite dans un bassin d’affinage où la température et la pureté de l’eau sont soigneusement contrôlées.
Huîtres, chapons ou encore coquilles Saint-Jacques sont devenus des incontournables.
Autre plat de fête, le chapon fermier
C'est l'une des stars du menu du réveillon. 70 % des chapons de France se vendent pendant la semaine avant Noël, c'est le haut de gamme de la volaille. La grande majorité des chapons vendus le sont sous label rouge ou appellation d’origine, ce qui implique des critères très précis. Pour le label rouge par exemple : il est élévé en plein air, il est nourri avec au moins 70 % de céréales det pas d’abattage avant 12 semaines. En Sarthe, 350 fermiers de Loué produisent cette volaille haut de gamme.
Il faut compter entre 15 à 20 euros le kilos pour un chapon de Loué.
Tout aussi appréciée des consommateurs, la coquille Saint Jacques
C'est aussi l'un des plats traditionnels des fêtes de fin d'année. Nous avons rencontré Jean Michel Le Hegarat. Il fait partie des 220 professionnels détenteurs de la licence de pêche. La pêche à la coquille est très réglementée: horaires, quotas par bateau, et taille de la coquille...