Passionné de montagne, le chef du GMHM est décédé des suites d'un malaise, sur un sentier sous le col de Montséti, jeudi 24 juillet.
Le chef du Groupe militaire de haute montagne (GMHM), Jean-Claude Marmier, s'est éteint hier matin, à l'âge de 71 ans. Alors qu'il était en montagne, sous le col de Montséti, dans le secteur du plateau de la Sassière, pour établir un itinéraire de délestage de la course pédestre La Petite Trotte-Léon, il est pris d'un malaise. Malgré le massage cardiaque d'un ami qui était avec lui, le lieutenant colonel Jean-Claude Marmier décède aux environs de 7 heures du matin.
"L'empreinte indélébile" d'un passionné de montagne
Dans les années 70, il se voit confier la direction d'une toute nouvelle section, le GMHM. Ce groupe naît d'une volonté de créer une unité capable d'intervenir en montagne quelles que soient les conditions. Jean-Claude Marnier va donc s'employer à former ses élèves à la dure.
Le lieutenant colonel ne s'arrête pas là. En 1991, aux côtés de Guy Chaumereuil, il créé le piolet d'or, récompense aujourd'hui internationalement reconnue, qui permet chaque année d'honorer les performances alpines les plus marquantes.
Aujourd'hui, rares sont ceux qui ne louent pas sa détermination et sa force morale. Le général Benoît Houssay, commandant la 27e brigade d’infanterie de montagne, par exemple: "Jean-Claude Marmier a su à travers les années laisser une empreinte indélébile de courage, d’abnégation et d’enthousiasme, grâce à laquelle le GMHM est aujourd’hui le fleuron de l’alpinisme militaire français, internationalement reconnu." Et les hommages ne s'arrêtent pas là.