Débrayage à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, les surveillants désespérés

Ce jeudi 9 octobre à 13h, au moment de la relève, il manquait 8 agents sur 17 pour faire fonctionner le service. Le manque de personnel est un problème récurrent dans l’établissement pénitentiaire. Pour exprimer leur ras-le-bol, les agents se sont rassemblés à l’entrée de la prison.

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En début d’après-midi à la prison de Saint-Quentin-Fallavier, les surveillants postés ont relevé leurs collègues du matin pour leur permettre de rentrer chez eux, mais ils n’ont pas pris tout de suite le travail. La raison de ce débrayage d’une heure : le ras-le-bol d’une situation qu’ils estiment devenue extrêmement dangereuse.

Une nouvelle fois, les surveillants tirent la sonnette d’alarme

Le manque d’effectifs est un problème dans la prison depuis trois ans, mais depuis juin dernier, la situation s’est particulièrement aggravée. Selon Alain Chevallier, le secrétaire général adjoint UFAP/UNSa-Justice, il y a actuellement 23 vacances sur 135 postes de surveillants.

Résultat, régulièrement des postes ne sont pas planifiés ce qui aboutit à des situations stressantes voire dangereuses pour les surveillants selon le syndicat.
Ce jeudi par exemple, il y avait seulement deux surveillants pour gérer les 4 étages du bâtiment. Les parloirs ont pris du retard, les ateliers également. Les détenus se sont énervés et la tension monte dans la prison.

« Comment peut on laisser un agent gérer à lui seul deux étages de plus de 50 détenus, ce qui revient à démultiplier le risque d’agression ? »


Les surveillants n’en peuvent plus selon Alain Chevallier, ce qui aboutit à des cas burn-out, de suicide. La situation est grave selon le syndicaliste mais pour l’instant la hiérarchie administrative reste sourde.
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