S'il en est un qui doit avoir le sourire ce dimanche 23 novembre, c'est bien Eric Piolle. En annonçant la fin de l'affichage publicitaire dans sa ville, le maire s'est attiré les faveurs de toute la presse nationale mais les foudres des politiciens locaux, Alain Carignon en tête.
Pour une fois, le PS et l'UMP sont d'accord à Grenoble! La décision d'arrêter l'affichage publicitaire les a mis sur la même longueur d'onde. Le groupe socialiste au Conseil municipal, comme Alain Carignon redoutent un appauvrissement de la ville avec cette mesure annoncée par Eric Piolle. La première conséquence que l'opposition au maire écologiste pointe du doigt, c'est une baisse des recettes "à un moment ou elle emprunte 13 millions d'euros pour terminer l"année et faire les salaires du personnel de 2014", relève Alain Carignon. Et il ajoute, "le contribuable va être la première victime des décisions dogmatiques de l'extrême gauche locale."
Le maire écologiste a toutefois expliqué que l'époque est plutôt propice à ce type de décision car il ne faut plus s'attendre à récupérer 600.000 euros par an, -comme c'était le cas jusqu'à présent avec le contrat JC DECAUX-, mais plutôt 150.000 euros, en raison d'un marché publicitaire en pleine mutation.
Et Carignon imagine que les espaces dédidés à la pub seront à l'avenir "remplacés par des panneaux de petites tailles au format correspondant à l'affichage des groupuscules d'extrême gauche qui pourront ainsi monopoliser l'espace public."