La pratique du wingsuit est suspendue à Chamonix depuis le 5 octobre. Une situation qui devrait perdurer jusqu’à ce que des solutions concrètes pour mieux encadrer la discipline soient adoptées.
"On travaille sur trois axes. Sur les zones de départ, sur lesquelles les pratiquants partaient souvent en grappes, ce qu’on ne veut plus. Sur les plans de vol ensuite: on ne veut pas que certaines zones soient survolées. Et enfin sur l’atterrissage: il ne sera plus question de laisser les wingsuiter se poser n’importe où et n’importe comment", explique Jean-Louis Verdier, adjoint au maire de Chamonix, chargé de la sécurité.
D’ici là, c’est à dire avant que des propositions plus concrètes pour sécuriser la discipline soient adoptées, la pratique du wingsuit est suspendue dans la vallée de Chamonix.
Une décision qui fait suite à la série d’accidents intervenue depuis le début de l’année et surtout à la mort d’un wingsuiter russe qui s’est écrasé lundi 3 octobre sur un immeuble du centre-ville.
L'interview Jean-Louis Verdier, adjoint au maire de Chamonix par Ariane Combes-Savary et Christian Mathieu