La société qui exploite l'autoroute blanche et le tunnel du Mont Blanc a décidé de se séparer d'un de ses salariés. Selon Le Dauphiné Libéré, il était en voie de radicalisation. Il aurait été repéré lors de perquisitions conduites dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre.
L'ATMB, que nous avons contactée, n'a pas souhaité commenter l'information dévoilée ce mardi 5 janvier par Le Dauphiné Libéré. Selon notre confrère, la société d'autoroutes qui exploite le tunnel du Mont Blanc a été alertée par les autorités. Le salarié en question avait accès à des données extrêmement sensibles et, s'il ne représentait pas pour l'instant une menace directe, des perquisitions ont mis en évidence des risques d'influence ou de connexion avec le djihadisme.
L'ATMB n'aurait pas voulu courir le moindre risque, alors que des millions d'euros sont dépensés chaque année pour la sécurité et la surveillance du tunnel. Un site considéré comme le plus sensible du département de Haute-Savoie.