Suite au vote du Sénat, aujourd'hui, qui confirme une carte à 15 régions avec une Alsace seule, les réactions se multiplient dans la classe politique alsacienne.
Le maire de Mulhouse, Jean Rottner, à l'origine de la pétition pour une Alsace seule et unie, était l'invité du 19/20
Le président de la région Philippe Richert (UMP) a réagi ce midi en saluant le vote par le Sénat du projet de loi sur la réforme territoriale avec l’adoption d’une carte des régions qui maintient l’Alsace seule.
"Ce vote est d’autant plus remarquable que le Gouvernement a ces derniers jours redoublé d’initiatives pour mobiliser en faveur de la fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne-Ardenne allant jusqu’à déposer lui-même l’amendement pour revenir à cette configuration.
Charles Buttner (UMP), le président du Conseil Général du Haut-Rhin a souligné que "ce vote a été obtenu contre la volonté du Gouvernement et de ses représentants qui continuent à ignorer les réalités géographiques, culturelles et économiques de l’Alsace et s’obstinent à vouloir la fusionner avec les régions de Lorraine et de Champagne-Ardenne."
Charles Buttner appelle à l’union sacrée des élus, notamment pour continuer [...] la mobilisation des alsaciens, "cette dernière trouvant aujourd’hui encore plus de sens".
Guy-Dominique Kennel (UMP), sénateur du Bas-Rhin et président du Conseil Général du Bas-Rhin se "félicite de la solidarité des sénateurs qui ont voté contre l'amendement visant à inscrire l'Alsace dans la grande région Alsace-Lorraine Champagne-Ardennes et de facto à se tenir au texte défendu par la Commission spéciale qui présente l'Alsace comme une seule région".
Jacques Fernique, conseiller régional (EELV) a également salué "le Sénat qui veut donner sa chance à la volonté pionnière de l’Alsace.
Celle-ci souhaite avancer sur la décentralisation, anticiper la fin des Conseils départementaux et faire progresser l’action publique transfrontalière. Par leur vote, les Sénateurs appuient très fortement ce projet novateur débattu et partagé par les élus et une majorité des citoyens d’Alsace.
Au gouvernement et à l’Assemblée Nationale de savoir à présent y répondre."