Le violeur multirécidiviste interpellé en Alsace soupçonné d'une nouvelle agression

Un détenu de 32 ans, interpellé samedi en Alsace et soupçonné du viol en récidive d'une promeneuse après une évasion, est soupçonné d'une autre agression survenue durant ses sept semaines de cavale.


Nicolas Weiss a été extrait mercredi de la maison d'arrêt de Sarreguemines pour être entendu dans le cadre de l'agression à la hache d'un promeneur fin septembre dans la forêt de Haguenau. L'homme de 70 ans, laissé pour mort par son agresseur, était toujours hospitalisé plus de deux semaines après les faits, avec une grave blessure au crâne. L'agresseur lui avait volé son véhicule, qui a été retrouvé brûlé, selon une autre source proche du dossier.

Un détenu de 32 ans, interpellé samedi en Alsace et soupçonné du viol en récidive d'une promeneuse après une évasion, est soupçonné d'une autre agression survenue durant ses sept semaines de cavale. Le reportage de C. Feix - J. GOsset - C. Biehler. Interview : Jean-Claude Strebler, maire de Mertzwiller


Nicolas Weiss, qui, sur les conseils de son avocat, n'a pas accepté de s'exprimer sur les nouvelles accusations qui pèsent à son encontre, s'était évadé le 26 août de la prison de Toul (Meurthe-et-Moselle), après une permission de sortie de trois jours. Il a été interpellé samedi, au lendemain du viol d'une femme de 40 ans qui promenait son chien en forêt à Mertzwiller, près de Haguenau. La victime avait été grièvement blessée de plusieurs coups de couteau, notamment aux mains et aux épaules.

Nicolas Weiss, qui fait partie d'une communauté de tziganes sédentarisés en forêt de Haguenau, a été interpellé sur la base de "rapprochements" opérés par les enquêteurs. Il a été mis en examen lundi pour "tentative d'homicide volontaire" et "viol avec arme" dans cette affaire. En situation de récidive, il encourt la perpétuité. M. Weiss purgeait une peine de 12 ans de réclusion criminelle, prononcée en avril 2009 par les assises du Bas-Rhin pour le viol d'une adolescente de 15 ans, en juillet 2006. Sa peine courait jusqu'à fin 2018. La permission de sortie qui lui avait été accordée par un juge d'application des peines (JAP) de Nancy avait pour objectif soit de "maintenir les liens familiaux", soit de "préparer sa réinsertion", avait expliqué lundi le parquet de Strasbourg.
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