Le Grand Est compte 6 pôles de compétitivité, chacun expert dans sa filière : véhicules du futur, santé, bioéconomie, matériaux. Ils ont décidé de travailler ensemble dans le cadre de la grande région.
Les pôles de compétitivité ont fait leur apparition il y a 10 ans dans le Grand Est. Acteurs d'innovation, moteurs de croissance et d'emploi, ils associent entreprises, universités, collectivités et Etat pour rêver toujours plus grand et obtenir des crédits.
En Alsace, à l'Université de Strasbourg, un laboratoire a pu - dans le cadre du pôle Alsace BioValley - développer une valisette qui traque les polluants, et convertir l'idée d'un chercheur en machine bientôt commercialisable. L'apport du pôle est d'avoir permis la transformation d'un projet académique au départ en un produit commercialisable à grande échelle, grâce notamment à la levée de fonds de 1.2 million d'euros, qui n'aurait pas été possible sans Alsace BioValley. Aujourd'hui, ce projet scientifique a donné naissance à une start-up de 8 salariés avec chercheurs, ingénieurs, techniciens et commerciaux.
Pour cette autre entreprise vosgienne spécialisée dans les produits d'entretien grand public qui respectent l'environnement, exister au sein d'un pôle de compétitivité - en l'occurrence le pôle IAR spécialisé dans la bioéconomie - c'est gagner en visibilité auprès des clients et rester innovante dans le domaine. Car la petite PME peut ainsi s'appuyer sur d'autres entreprises du pôle pour profiter de leur expérience, comme cette société de recherche et développement sur la bioraffinerie de Pomacle, dans la Marne.
Aujourd'hui, les pôles de compétitivité pèsent lourd dans le Grand Est : plus de 900 entreprises adhérentes, 757 projets de recherche et développement qui ont généré 3, 2 milliards d'investissement. Des pôles qui commencent à travailler ensemble en grande région, à croiser leurs compétences, quelle que soit leur spécialité, pour toujours plus d'innovation.