En mai dernier, une famille évoquant une suspicion de viol sur sa fille de 15 ans, à l’IMPRO de la Ganzau, avait porté plainte. Une plainte classée sans suite par le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg.
A l'époque des faits, les parents évoquaient des faits de viol sur la foi d'un témoignage de leur fille, déficiente mentale, qui avait décrit aux enquêteurs une scène de viol par deux jeunes autres pensionnaires. Les faits se seraient déroulés dans l'enceinte de l’IMPRO de la Ganzau géré par l’ARSEA (Association régionale spécialisée d’action sociale d’éducation et d’animation), qui accueille une centaine de jeunes déficients intellectuels. La famille avait alors porté plainte, estimant que la protection de l'adolescente n'avait pas été assurée.
Après instruction, le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a finalement classé la procédure initiée par la famille sans suite, "en raison de l'absence d'infraction".