Piéger la pollution quotidienne grâce... aux méduses !

La pollution des particules est partout dans notre vie quotidienne (électronique, peinture, cosmétique, pharmaceutique, informatique). Des chercheurs bordelais, associés à des confrères marseillais, ont découvert que le mucus des méduses avait la propriété de piéger les nanoparticules...

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Selons ces chercheurs : "Les nanoparticules, artificielles ou naturelles, sont de plus en plus utilisées dans la vie quotidienne (...) mais des problèmes de pollution peuvent apparaître, notamment dans l’eau où les particules de la taille du nanomètre peuvent devenir des micropolluants et perturbateurs endocriniens de la faune aquatique. Et jusqu’à présent, aucun système de décontamination n’existait dans ce milieu."

Les chercheurs de l’équipe ChemBioMed* du laboratoire InsermARN : régulations naturelle et artificielle, avec des biologistes de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (IMBE) ont créé un hydrogel artificiel capable de piéger les nanoparticules.
La nanostructure de ce gel peut piéger des particules d’or et de titane inférieures à 50 nanomètres de diamètre. 

Regardez le reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon et Bertrand Joucla-Parker.




Un mucus bioaccumulateur

Philippe Barthélémy, professeur de l’université de Bordeaux et directeur de l’équipe, explique que le problème de ce matériau est son prix. Les scientifiques ont poursuivi leurs études pour trouver un matériau plus naturel. C’est Alain Thiéry, professeur à l’IMBE et son collègue Fabien Lombard, chercheur à la Station marine de Villefranche-sur-Mer, qui ont pensé aux méduses, dont ils avaient noté les propriétés bio-accumulatrices de nanoparticules.
Car c'est en fait le mucus secrété par les méduses, lors d’un stress, au moment de la reproduction voire même de sa mort qui pouvait piéger les nanoparticules avec des résultats assez surprenants.

Malheureusement ce mucus est assez fragile, difficile à congeler et décongeler, et donc à stocker !  Il ne peut-être, pour l'heure, utilisé à une grande échelle mais les recherches se poursuivent...

Source : Inserm


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information