La vente de l’aéroport de Lyon avait été conclue en juillet 2016 pour un montant de 535 millions d’euros. L'heure est aux grands projets.
La direction de l'aéroport de Lyon Saint Exupéry annonce ce mardi l'officialisation de l’acquisition des 60% de son capital au consortium composé par Vinci Airport, la Caisse des Dépôts et Crédit Agricole Assurance.
Avec 9,5 millions de passagers en 2016, c'est le deuxième aéroport régional français après Nice. Le pacte d'actionnaires a été signé hier. Il est accompagné de grandes ambitions pour l'avenir de l'aéroport.
"L’arrivée à la tête des aéroports de Lyon du consortium Vinci Airports doit dès aujourd’hui nous permettre (...) d'accroître le rayonnement dans la région Auvergne-Rhône-Alpes", a réagi dans un communiqué le président (LR) de la région Laurent Wauquiez.
"Nous allons pouvoir nous concentrer sur la conquête de nouvelles lignes pour renforcer l’offre moyen-courrier en Europe de Saint-Exupéry et mieux connecter Lyon, toute l’année, aux grands hubs intercontinentaux, notamment asiatiques", a renchéri le maire de Lyon Gérard Collomb.
Devenir un "aéroport européen majeur"
Ils espèrent l’ouverture de nouvelles lignes long courrier, avec les continents asiatique et américain, dont ils dénoncent régulièrement le blocage des droits de trafic par le gouvernement au profit d'Air France et de la capitale.
L’ouverture d’un nouveau terminal, dont la première phase est prévue pour septembre 2017, permettra de doubler la superficie actuelle des terminaux et portera la capacité d’accueil de l’aéroport à 15 millions de passagers.
Aux côtés de ces nouveaux actionnaires majoritaires, la CCI de Lyon Métropole, la région Auvergne-Rhône-Alpes, le département du Rhône et la Métropole de Lyon conservent une part minoritaire.