L’écrevisse à pattes blanches a disparu de bien des rivières du Cantal. Or cette espèce est bio indicatrice de la qualité d'une eau qui finira dans nos robinets. Des associations réalisent un état des lieux de sa présence sur 600 km de cours d'eau pour essayer de favoriser son retour.
Depuis le début de l'été toutes les nuits un petit groupe arpente les affluents de la rivière Alagnon.
Equipés d'un aqua-scope les naturalistes tentent d'observer des écrevisses à pattes blanches, une espèce qui a commencé à se raréfier il y a trente ans comme le souligne Michel Destannes, le président du Syndicat de Gestion de la rivière Alagnon : "En l’espace d’une année on les a vu diminuer dans des proportions inquiétantes. C’était le début d’une quasi disparition."
La disparition de l'écrevisse à pattes blanches est en partie due à une autre espèce introduite artificiellement par l'homme : l'écrevisse californienne dite signal, porteur sain d’une maladie qui a décimé les écrevisses autochtones.
L’autre cause est la qualité de l’eau qui s’est dégradée.
L’étude sur la présence ou l’absence de ces crustacés dans les cours d’eau permettra de mettre en place des programmes de restauration de la qualité de l’eau.