L’école primaire de Thuret (Puy-de-Dôme) assure le 4 septembre une rentrée scolaire "a minima." Privée de quatre contrats aidés, l’école ne pourra pas servir de repas à une centaine d’élèves.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’école primaire de Thuret (Puy-de-Dôme) assure le 4 septembre une rentrée scolaire "a minima." Privée de quatre contrats aidés, l’école ne pourra pas servir de repas à une centaine d’élèves.

Les 147 enfants de l’école primaire de Thuret, entre Clermont-Ferrand et Vichy, ont certes fait leur rentrée et sont en classe. Mais la suppression de quatre contrats aidés affecte le fonctionnement des activités périscolaires, et notamment de la restauration.

Pour leur premier jour de classe, les enfants ont été priés de venir avec un repas tiré du sac. Le maire de la commune a recruté en urgence deux personnes en CDD pour une durée de quinze jours afin que les élèves se restaurent normalement dès mardi. "Du bricolage" explique avec amertume Pierre Lyan.

Le maire a écrit à la Ministre du Travail : "Dans notre commune, c’est au minimum quatre emplois supprimés et d’immenses difficultés pour les familles qui travaillent majoritairement dans les pôles urbains à une trentaine de kilomètres de la commune." Un courrier resté sans réponse.

En attendant, Pierre Lyan a fait ses comptes : " Pour remplacer les emplois manquants, il faudrait 4 CDD à temps partiel, soit 35 630 euros à la charge du budget communal, ce qui est impossible chaque année."

" INJUSTE SUR LE FOND, INADMISSIBLE SUR LA FORME "

La députée socialiste du Puy-de-Dôme Christine Pirès Beaune a tenu à alerter le Premier Ministre Edouard Philippe : " Des mesures d’urgence sont attendues pour corriger au plus vite la désorganisation engendrée par la décision de votre gouvernement (…) Je vous demande de reconsidérer votre position injuste sur le fond et inadmissible sur la forme."

La députée "Nouvelle Gauche" relève qu’elle a été sollicitée à de nombreuses reprises ces derniers jours par des collectivités, des associations ou les personnels de centres hospitaliers confrontés à des suppressions "brutales" d’emplois aidés. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information