Alors que les concertations autour de la réforme du baccalauréat sont lancées depuis lundi 13 novembre, André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme, a exprimé, mardi 14 novembre, sa profonde opposition au projet du gouvernement.
Au micro de nos confrères de LCP, André Chassaigne, chef de file des députés communistes à l’Assemblée Nationale, n’a pas caché son opposition à la réforme du baccalauréat souhaitée par le gouvernement. La refonte voulue, applicable pour la session de 2021, a pour but d'aboutir à quatre épreuves pour les épreuves finales et "le reste des notes serait obtenu au cours de la scolarité selon les modalités qui garantiront l'égalité des conditions de passation sur l'ensemble du territoire". Des précisions apportées par Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Education Nationale dans un entretien au Parisien. Un contrôle continu qui n’est pas du goût du député communiste du Puy-de-Dôme.
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« Je pense qu’un examen doit être un examen. Un examen doit être un examen national. Un examen doit être anonyme pour avoir toute sa force. Et si demain on introduit en fait un contrôle continu qui sera fonction des établissements, qui, au final, fera que certains auront un Bac venant de lycées prestigieux et que d’autres auront des Bac qui seront dévalorisés : on n'aura plus ce que représente aujourd’hui le baccalauréat dans notre pays ». Le député du Puy-de-Dôme considère qu’il s’agit « d’habillage pour préparer la sélection à l’entrée de l’université ». « Ce n’est pas le Bac qui les intéresse. Ce qui les intéresse : c’est la sélection » a-t-il insisté.