Le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, au chevet du centre pénitentiaire de Valence

Le garde des sceaux a visité la maison d'arrêt et la maison centrale de Valence ce jeudi, à l'occasion de l'installation du nouveau directeur de l'établissement. Une visite très attendue par le personnel, plusieurs mois après 2 mutineries qui ont marqué les esprits. 

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Une visite, comme pour mieux tourner la page.
Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la justice, est venu ce jeudi visiter le centre pénitentiaire de Valence, et rencontrer au passage le nouveau directeur de l'établissement. Celui-ci a été nommé après les deux mutineries qui se sont succédé, les 25 septembre et 27 novembre 2016, dans le quartier "Maison centrale". 

Le ministre a pu, lors de sa visite, constater les dégâts encore visibles causés par les mutins. Dévasté, le quartier maison centrale 2 ne rouvrira pas avant de longs mois de travaux, estimés à 1,7 million d’euros.

Le garde des sceaux avait commandé une enquête des services de l’inspection, dans un contexte particulièrement tendu, à peine un an et demi après l'ouverture de cette prison ultramoderne. Selon le journal Le Monde, 188 des 230 surveillants de l'établissement ont déposé une demande de mutation. L'ancien directeur du centre pénitentiaire, Hugues Belliard, avait été muté à l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire dès décembre 2016.

Les trois meneurs de la mutinerie de septembre ont été condamnés, le 6 janvier, à trois ans de prison, tandis que les deux détenus à l’origine de la seconde rébellion ont été condamnés, le 10 mars dernier, à cinq ans de prison ferme.





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