Peine alourdie en appel pour l'un des auteurs de l'évasion à l'explosif de Moulins

Dix-huit ans de réclusion criminelle: Omar Top El Hadj, l'un des deux auteurs de l'évasion à l'explosif de la centrale de Moulins en 2009, a vu sa peine alourdie en appel mercredi soir devant les assises du Rhône, au terme de huit jours de procès.

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Après cinq heures de délibéré, la cour s'est montrée plus sévère que le ministère public qui avait requis dans la matinée 15 ans de réclusion à l'encontre de l'accusé, âgé de 36 ans, le seul des deux évadés à avoir fait appel de sa condamnation en première instance.

Le 18 avril 2013, Omar Top El Hadj et Christophe Khider, considéré comme le cerveau de l'évasion, s'étaient vu infliger 15 ans de réclusion. Leurs trois complices, dont la compagne de Khider et sa complice qui avait introduit dans cette centrale, considérée comme la plus sécuritaire d'Europe, explosifs, arme et munitions scotchés dans son dos, à l'insu des surveillants, avaient écopé de 5 ans de prison.

Lors d'un parloir famille, le 15 février 2009, Christophe Khider et Omar Top avaient fait exploser deux portes blindées et pris la fuite avec deux surveillants en otages, libérés dans la soirée. Ils avaient été interpellés dans le Val-de-Marne, après 36 heures de cavale, au terme d'une course poursuite avec la police, au cours de laquelle Khider avait été sérieusement blessé.

Comme en première instance, ce second procès a été émaillé d'incidents provoqués par l'accusé, qui, en raison d'un désaccord mutuel, a décidé au deuxième jour d'audience de récuser l'un de ses avocats. De son côté, l'un des conseils des parties civiles, Me Dominique Lardand, a souligné les "séquelles très importantes" subies les surveillants de prison.

Très marqué par cette évasion, l'ex-directeur de la centrale Bruno Fenayon, partie civile, avait justifié à l'audience sa décision de laisser sortir les preneurs d'otages, pour "sauver la vie des otages" et éviter un "carnage".

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Récit : Stéphanie Vinot. ©France 3 Auvergne

 

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