En 2013, les deux universités clermontoises annoncaient leur fusion. Depuis, un long processus s'est mis en marche. Mardi, les présidents de l'Université d'Auvergne et de Blaise-Pascal ont levé le voile sur la future organisation des cursus au sein de la nouvelle université Clermont Auvergne.
Cinq collegium (collèges) pour une seule université... Voila ce qui attend les 32.000 étudiants clermontois dès 2017. Droit, sciences de la vie, sciences humaines, sciences pour l'ingénieur et sciences fondamentales offriront des parcours plus lisibles et mieux adaptés. Mais "les collèges, ce n'est pas la juxtaposition de l'existant", précise l'actuel président de l'Université d'Auvergne. Pour Philippe Dulbecco, l'objectif de cette fusion est de "restructurer", de "créer des entités qui n'existaient pas" (l'UFR de Biologie par exemple), de "regrouper des formations qui étaient éparses" (toutes les formations en gestion seront intégrées dans l'école universitaire de management), de "construire un dispositif de recherche qui favorise l'interdisciplinarité".
Depuis 1976, suite à la scission de son université fondée en 1896, Clermont comptait deux entités bien distinctes : l'université d'Auvergne, regroupant le droit, l'économie et la médecine, et l'université Blaise-Pascal, tournée vers les lettres, les sciences humaines et les sciences exactes. Mais en 2013, leurs deux présidents ont décidé de fusionner... un choix qui se justifie plus que jamais à la veille de la réforme des régions, explique Mathias Bernard, le président de Blaise-Pascal : "Il est important pour les interlocuteurs de cette future région d'avoir sur Clermont un site qui soit vraiment en ordre de marche, avec un seul interlocuteur".
Prochaine étape du processus de fusion : le vote du décret de création de la nouvelle Université Clermont Auvergne... Une université qui ouvrira officiellement ses portes le 1er janvier 2017.